Le candidat à la présidence ukrainienne Viktor Ianoukovitch (Parti des régions, opposition) ne voit aucune menace dans la présence de la flotte russe de la mer Noire en Crimée, qui fait partie de l'Ukraine depuis 1954, en estimant que cette question est trop politisée, rapporte mercredi le service de presse de son parti.
"La politisation excessive de cette question empêche la prise de décisions concrètes. Mais cette situation peut et doit être modifiée, en canalisant l'évolution des événements vers un nouveau cadre constructif. Je suis persuadé que l'accord sur les perspectives du stationnement de la Flotte russe de la mer Noire doit reposer sur une approche pragmatique, équitable et économique", a déclaré le candidat au poste de président ukrainien.
Le président ukrainien sortant, Viktor Iouchtchenko, a récemment déclaré que la présence de la flotte russe en Crimée avait déstabilisé les rapports entre Kiev et Moscou. Dans son programme électoral, M.Iouchtchenko a promis d'obtenir le départ de la Flotte russe de la mer Noire de Sébastopol (Crimée).
Les autorités ukrainiennes s'opposent à la prorogation de l'accord et dénoncent la présence de bâtiments de guerre russes sur le territoire de leur pays, tandis que la Russie propose de prolonger le stationnement de sa Flotte.
Les navires russes sont basés à Sébastopol aux termes d'un accord russo-ukrainien de 1997 signé pour 20 ans avec une possible prorogation. Kiev est hostile à cette éventualité.
En vertu de l'accord de 1997, la Russie est en droit de déployer à Sébastopol et en Crimée plus d'une centaine de navires et jusqu'à 25.000 militaires. Aujourd'hui, les effectifs russes représentent 18.500 hommes, et la Flotte de la mer Noire compte 34 unités.
Flotte russe en Ukraine: aucune menace (Ianoukovitch)
20:00 02.12.2009 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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Le candidat à la présidence ukrainienne Viktor Ianoukovitch (Parti des régions, opposition) ne voit aucune menace dans la présence de la flotte russe de la mer Noire en Crimée, en estimant que cette question est trop politisée.