La vieille Lada échapera-t-elle un jour à sa réputaion compromise? Depuis déjà plusieurs années, les seules histoires que l’on entend en France sur la marque sont des histoires drôles. « Pourquoi tous les chauffeurs de Lada se connaissent-ils? Parce qu´il se croisent tous les matins au garage ». Classée dans la même catégorie que la vieille Trabant, celle de voitures dépassées et ridicules, elle n’évoque même pas les sentiments similaires à la douce ostalgie allemande. Peut-être parce qu’elle existe encore ? Et oui, les Lada sont toujours fabriquées à grande échelle. Il s’agit évidemment de modèles qui extérieurement ne ressemblement plus à leur ancêtre de 1970 mais qui restent assez peu performants et compétitifs. Mêmes les Russes, sobres, n’en achètent pas beaucoup.
Rappelons que la première automobile construite par le fabricant des Lada AvtoVAZ, la 2101 était une copie de la Fiat 124 de 1966, considérablement modifiée pour l'adapter aux routes et au climat soviétiques. C’étaient donc les Italiens qui avaient investi dans les constructions automobiles russes. Aujourd’hui, c’est l’heure des Français. La visite en France de Vladimir Poutine, le premier ministre russe, a permis d'amorcer le sauvetage du fabricant des Lada au bord de la faillite.
Les hésitations ont été fortes, mais une entente a été enfin trouvée. L'accord signé entre Renault et Avtovaz prévoit un investissement de 240 millions d'euros par le constructeur français en technologie et matériels. Le groupe français participera à une augmentation de capital du russe, tout en gardant inchangée sa participation et sans apporter de cash. Par ailleurs, Renault et son partenaire Nissan, prévoient d'utiliser les capacités de production disponibles de l'usine de la Volga pour «produire des véhicules des deux marques ».
Encore un petit souvenir. Lada connut un succès en Europe avec le modèle Niva produit à partir de 1976. Aujourd’hui j’en vois encore sur les routes françaises. Souvent cabossés, ces vieilles Niva ont l’air d’épaves. Mais pour l’époque c’était une percée : un véhicule tout-terrain compact, et doté, caractéristique rare pour l'époque, de quatre roues motrices en permanence. Les propriétaires de Niva n’étaient pas du tout l’objet de moqueries. Bien au contraire. Le constructeur russe avait vécu alors un moment de gloire. Aujourd’hui elle est perdue. Les contrats avec Renault, est-ce alors une question de survie ? Évidemment, car Avtovaz anticipe une perte de 800 millions d'euros en 2009 et a besoin de 1,3 milliard pour éponger ses dettes. Mais en même c’est une question de réputation. « Comment fait on pour avoir des pièces détachées pour une Lada ? – demande-t-on encore dans les histores drôles. Il suffit d'en suivre une autre ». Assez. L’amour propre des Russes ne veut plus tolérer une marque dont la seule évocation provoque un sourire. Et pour cause. Cette fois-ci, le petit bateau représenté sur le logo de la marque acquiert quelques chances réelles de ne pas sombrer dans la Volga. « Les véhicules produits sous marque Lada représenteront au moins 70% de la production d'Avtovaz» indique un communiqué de Renault. En tout cinq modèles seront fabriqués sur la plate-forme russe. Objectif : 500 000 voitures par an.
Rappelons que la première automobile construite par le fabricant des Lada AvtoVAZ, la 2101 était une copie de la Fiat 124 de 1966, considérablement modifiée pour l'adapter aux routes et au climat soviétiques. C’étaient donc les Italiens qui avaient investi dans les constructions automobiles russes. Aujourd’hui, c’est l’heure des Français. La visite en France de Vladimir Poutine, le premier ministre russe, a permis d'amorcer le sauvetage du fabricant des Lada au bord de la faillite.
Les hésitations ont été fortes, mais une entente a été enfin trouvée. L'accord signé entre Renault et Avtovaz prévoit un investissement de 240 millions d'euros par le constructeur français en technologie et matériels. Le groupe français participera à une augmentation de capital du russe, tout en gardant inchangée sa participation et sans apporter de cash. Par ailleurs, Renault et son partenaire Nissan, prévoient d'utiliser les capacités de production disponibles de l'usine de la Volga pour «produire des véhicules des deux marques ».
Encore un petit souvenir. Lada connut un succès en Europe avec le modèle Niva produit à partir de 1976. Aujourd’hui j’en vois encore sur les routes françaises. Souvent cabossés, ces vieilles Niva ont l’air d’épaves. Mais pour l’époque c’était une percée : un véhicule tout-terrain compact, et doté, caractéristique rare pour l'époque, de quatre roues motrices en permanence. Les propriétaires de Niva n’étaient pas du tout l’objet de moqueries. Bien au contraire. Le constructeur russe avait vécu alors un moment de gloire. Aujourd’hui elle est perdue. Les contrats avec Renault, est-ce alors une question de survie ? Évidemment, car Avtovaz anticipe une perte de 800 millions d'euros en 2009 et a besoin de 1,3 milliard pour éponger ses dettes. Mais en même c’est une question de réputation. « Comment fait on pour avoir des pièces détachées pour une Lada ? – demande-t-on encore dans les histores drôles. Il suffit d'en suivre une autre ». Assez. L’amour propre des Russes ne veut plus tolérer une marque dont la seule évocation provoque un sourire. Et pour cause. Cette fois-ci, le petit bateau représenté sur le logo de la marque acquiert quelques chances réelles de ne pas sombrer dans la Volga. « Les véhicules produits sous marque Lada représenteront au moins 70% de la production d'Avtovaz» indique un communiqué de Renault. En tout cinq modèles seront fabriqués sur la plate-forme russe. Objectif : 500 000 voitures par an.