La Russie compte entendre des ses partenaires de l’OSCE « une réponse sur le fond » du projet de Traité de sécurité européen, qu’elle avait proposé. C’est ce qu’a déclaré le ministre russe des AE Sergueï Lavrov à la 17e réunion du Conseil des ministres des AE de l’OSCE. Notre envoyée spéciale Elisaveta Issakova informe d’Athènes.
En ouvrant la rencontre, le Premier ministre de Grèce Gueorguios Papandreou a déclaré qu’à ce jour la sécurité était un projet inachevé. L’agression géorgienne de 2008 et la situation en Afghanistan rappellent que, même si la présidence grecque de l’OSCE était heureuse, il restait encore beaucoup à faire. A Athènes, estime M. Papandreou, il faut concerter des décisions importantes, qui constitueront des bases solides à la présidence du Kazakhstan, dont l’OSCE souhaite obtenir un vecteur clair de son développement.
Un peu plus tard le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a ouvertement reconnu que la crise d’août 2008 au Caucase avait résulté de l’inefficacité des mécanismes appelés à assurer la sécurité en Europe. De l’avis de la partie française, il convient de développer encore 4 directions : prévention des conflits, contrôle des armements conventionnels, droits de l’Homme et réaction aux nouveaux défis et menaces.
Le ministre Lavrov juge possible de trouver une issue à l’impasse et de rétablir la viabilité du Traité sur les Forces conventionnelles en Europe, dont les pays de l’OTAN refusent de ratifier la version réaménagée. Un nouveau Traité de sécurité européen devra lui aussi contribuer à bâtir une nouvelle architecture de la sécurité dans le continent, a mis en relief Sergueï Lavrov.
En ouvrant la rencontre, le Premier ministre de Grèce Gueorguios Papandreou a déclaré qu’à ce jour la sécurité était un projet inachevé. L’agression géorgienne de 2008 et la situation en Afghanistan rappellent que, même si la présidence grecque de l’OSCE était heureuse, il restait encore beaucoup à faire. A Athènes, estime M. Papandreou, il faut concerter des décisions importantes, qui constitueront des bases solides à la présidence du Kazakhstan, dont l’OSCE souhaite obtenir un vecteur clair de son développement.
Un peu plus tard le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a ouvertement reconnu que la crise d’août 2008 au Caucase avait résulté de l’inefficacité des mécanismes appelés à assurer la sécurité en Europe. De l’avis de la partie française, il convient de développer encore 4 directions : prévention des conflits, contrôle des armements conventionnels, droits de l’Homme et réaction aux nouveaux défis et menaces.
Le ministre Lavrov juge possible de trouver une issue à l’impasse et de rétablir la viabilité du Traité sur les Forces conventionnelles en Europe, dont les pays de l’OTAN refusent de ratifier la version réaménagée. Un nouveau Traité de sécurité européen devra lui aussi contribuer à bâtir une nouvelle architecture de la sécurité dans le continent, a mis en relief Sergueï Lavrov.
En plus de mettre en place un réseau solide de coordonnées politiques et militaires sont indispensables des démarches réelles en matière de prévention et de règlement des conflits. La Russie propose de commencer par s’entendre dans le terrain de l’OSCE sur les principes uniques de règlement des crises, que devront appliquer tous les pays et institutions internationales, opérant dans l’espace euro-atlantique. C’est ainsi seulement que nous pourrons exclure des scénarios musclés, pareils à l’aventure de Tbilissi en août 2008, a dit M. Lavrov.
« Le moment est venu pour l’Europe de changer », a estimé M. Lavrov.
« Le moment est venu pour l’Europe de changer », a estimé M. Lavrov.