Le président russe Dmitri Medvedev rejette catégoriquement les affirmations selon lesquelles la Russie perdrait ses alliés dans l'espace postsoviétique.
"Soyons réalistes, nous n'avons perdu aucun de nos amis. Nous ne tenons à personne le langage des ultimatums. Ce serait une attitude incorrecte et contreproductive", a-t-il déclaré lundi lors d'un entretien avec des journalistes biélorusses.
A la question de savoir s'il ne craignait pas de voir l'influence de la Russie décliner au sein de la CEI (Communauté des Etats indépendants), le leader russe a répondu: "Je n'ai rien à redouter. Si je craignais quelque chose, je ne pourrais pas exercer les fonctions de président". Et d'ajouter: "La Russie ne lance pas d'ultimatum, mais cela ne signifie pas qu'elle ne peut pas avoir d'intérêts économiques".
"Nous devons entretenir avec nos partenaires des relations de marché. Nous ne pouvons pas pratiquer des prix foncièrement différents des prix mondiaux", a souligné M.Medvedev.
Selon lui, la position de Moscou consiste à "créer des conditions commerciales uniques afin de ne désavantager personne".
"Cette mesure permettrait de prévenir des conflits comme ceux que nous avons eus cette année", a indique le président russe, faisant allusion au conflit gazier entre Moscou et Kiev en janvier 2009. Suite à des arriérés de paiement ukrainiens et l'absence de contrat pour l'année en cours, un bras de fer entre Moscou et Kiev s'est engagé début janvier dernier autour du gaz, plongeant plusieurs pays d'Europe dans la pénurie.
"La Russie ne perd personne, mais elle souhaite bâtir des relations civilisées avec ses partenaires. Dans ce cas, nos relations seront les meilleures, les plus chaudes et les plus amicales", a conclu le chef de l'Etat russe.
Ex-URSS: l'influence de la Russie intacte (Medvedev)
21:25 23.11.2009 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
© RIA Novosti
/ S'abonner
Le président russe Dmitri Medvedev rejette catégoriquement les affirmations selon lesquelles la Russie perdrait ses alliés dans l'espace postsoviétique.