Les libéraux-démocrates russes hostiles à l'abolition de la peine capitale

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Les libéraux-démocrates estiment que la peine de mort doit être appliquée en Russie et s'opposent à son abolition, a déclaré Igor Lebedev, chef de file du groupe du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR) à la Douma.

Les libéraux-démocrates estiment que la peine de mort doit être appliquée en Russie et s'opposent à son abolition, a déclaré jeudi Igor Lebedev, chef de file du groupe du Parti libéral-démocrate de Russie (LDPR) à la Douma (chambre basse du parlement russe).

"Notre position reste inchangée: dans le contexte actuel du développement de la société russe, la peine de mort est nécessaire, en tant qu'élément de dissuasion des criminels potentiels", a indiqué M.Lebedev devant les journalistes à Moscou.

Qui plus est, le LDPR prône des exécutions publiques pour des personnes convaincues de corruption.

"Cela arrêtera les gens", a estimé le député.

Et d'ajouter que si le Protocole 6 à la Convention européenne des droits de l'homme, prévoyant l'interdiction de la peine de mort, est soumis à la ratification à la Douma, le Parti libéral-démocrate votera "contre".

Le LDPR est en général contre la participation de la Russie au Conseil de l'Europe.

La Cour constitutionnelle de Russie a interdit jeudi d'appliquer la peine de mort après le 1er janvier 2010, date d'expiration du moratoire sur les exécutions.

Lors de son adhésion au Conseil de l'Europe en 1996, la Russie s'est engagée à abolir la peine de mort et à signer le Protocole 6 à la Convention européenne des droits de l'homme, prévoyant l'interdiction de cette sanction pénale. Signé en 1997, ce protocole n'a toutefois jamais été ratifié par le parlement du pays.

Pour se conformer aux obligations internationales, le président d'alors, Boris Eltsine, avait imposé un moratoire sur les exécutions expirant le 1er janvier 2010.

Strasbourg a attiré à maintes reprises l'attention de la partie russe sur la nécessité de ratifier le Protocole 6 et d'interdire la peine de mort non seulement de facto, mais aussi de jure.

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