Caucase: rapprocher les positions de la Russie et de l'UE (Medvedev)

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Dmitri Medvedev à Stockholm - Sputnik Afrique
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La Russie et l'Union européenne doivent rapprocher leurs positions sur la situation en Transcaucasie pour stabiliser la situation dans cette région, a déclaré le président russe Dmitri Medvedev.

La Russie et l'Union européenne doivent rapprocher leurs positions sur la situation en Transcaucasie pour stabiliser la situation dans cette région, a déclaré mercredi le président russe Dmitri Medvedev lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet Russie-UE à Stockholm.

"Nos positions ne coïncident pas, et on doit le reconnaître. Nous avons toujours des divergences, mais ce n'est pas une raison pour dramatiser la situation. Par contre, on doit rapprocher nos positions et chercher les moyens de stabiliser l'actuelle situation compliquée en Transcaucasie", a indiqué M.Medvedev.

Et de rappeler que la Russie et l'UE avaient une expérience positive de coopération en matière de règlement des conflits régionaux.

"Nous avons notamment évoqué le processus de règlement dans le Haut-Karabakh entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie. Des avancées y sont observées. C'est justement un exemple de la coopération que nous pouvons ou aurions pu avoir si l'agression bien connue de l'année dernière n'avait pas eu lieu", a estimé le chef de l'Etat russe.

Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

L'Occident, OTAN en tête, a sévèrement reproché à la Russie l'usage disproportionné de la force en Ossétie du Sud. Néanmoins, quelques mois plus tard, certains politiques européens ont reconnu que la Géorgie était également responsable de l'aggravation de la situation dans la région, déclarant que la Russie et la Géorgie étaient, dans une même mesure, responsables de la guerre dans le Caucase du Sud et de ses conséquences humanitaires.

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