Sommet Russie-UE: discuter de la coopération compte tenu du Traité de Lisbonne (Medvedev)

Le président russe Dmitri Medvedev a estimé nécessaire mercredi de discuter avec les partenaires européens des perspectives de coopération Russie-UE après l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne.

"Il faut réfléchir à notre coopération ultérieure compte tenu du nouveau chapitre dans le développement de l'Union européenne", a déclaré M.Medvedev lors du sommet Russie-UE qui a entamé ses travaux mercredi à Stockholm.

Le chef de l'Etat russe a rappelé que Moscou et Bruxelles avaient des intérêts communs dans plusieurs sphères, que la Russie et l'UE menaient notamment une lutte conjointe contre les nouveaux défis et menaces.

Cela ne signifie évidemment pas que les relations Russie-UE soient dépourvues de divergences, a-t-il poursuivi, mais le principal est que Moscou et Bruxelles communiquent et mènent un dialogue permanent.

De son côté, le premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt dont le pays assume la présidence tournante de l'UE a salué le président russe et espéré une bonne discussion sur les problèmes des changements climatiques et la lutte contre les conséquences de la crise financière et économique mondiale.

Le Traité de Lisbonne qui entrera en vigueur dès le 1er décembre 2009 prévoit plusieurs réformes institutionnelles dont le principal objectif consiste à perfectionner la structure de la gestion de l'UE, compte tenu de son élargissement et à optimiser le mécanisme de prise de décisions. Ainsi l'unanimité ne sera requise que pour la prise de décisions relatives à la politique étrangère, intérieure, fiscale et sociale. Dans tous les autres cas, le principe de la "double majorité sera appliqué": une décision ne sera adoptée que si au moins 55% des pays participants totalisant au moins 65% de la population de l'Union européenne votent "pour".