Sans une coopération étroite entre l’OTAN et la Russie toutes les discussions sur une Europe sans clivages sont inconsistantes. C’est l’opinion que le secrétaire général de l’Alliance Anders Fogh Rasmussen a exprimé mardi, en prenant la parole à la session plénière annuelle de l’Assemblée Parlementaire de l’OTAN à Bruxelles. « De nombreux considèrent que la Russie est le pays qui représente un défi pour l’OTAN. Je ne le pense pas », a-t-il mis en relief. De l’avis de M. Rasmussen, l’Alliance a besoin d’ordonner de nouveaux rapports avec la Russie, qui devront concourir à « une meilleure compréhension des différences existant entre les parties ». Le président de l’Assemblée parlementaire de l’OTAN John Tanner a lui aussi prôné une coopération plus à fond avec la Russie. Selon lui, « du point de vue de la stabilité et de la sécurité globales un affermissement des rapports entre l’OTAN et la Russie apportera des avantages énormes ».
Rasmussen: l’OTAN a besoin de nouveaux rapports avec la Russie
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Sans une coopération étroite entre l’OTAN et la Russie toutes les discussions sur une Europe sans clivages sont inconsistantes.