La Syrie refuse de coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA) qui souhaite obtenir davantage d'informations sur le site d'Al-Kibar (Dayr az-Zawr) soupçonné d'abriter un réacteur nucléaire et détruit en 2007 par l'aviation israélienne, lit-on dans un rapport du secrétaire général de l'AIEA Mohamed ElBaradei.
"La Syrie évite toujours de coopérer, ce qui empêche l'Agence de déterminer l'origine des particules d'uranium anthropogène [soumis au traitement] découvertes dans les échantillons prélevés à Dayr az-Zawr", indique le rapport de M.ElBaradei au Conseil des gouverneurs dont RIA Novosti a obtenu copie.
Selon le secrétaire général de l'AIEA "Damas n'a fourni jusqu'à présent aucune information autorisant l'Agence à confirmer les déclarations de la Syrie au sujet de la nature non nucléaire de l'édifice détruit à Dayr az-Zawr".
"La Syrie n'a pas cité non plus d'arguments à l'appui des affirmations concernant certains types d'achats qui, selon l'Agence, pourraient être liés à la construction d'un réacteur", souligne le rapport.
Nucléaire: Damas refuse de faire la lumière sur le site d'Al-Kibar (AIEA)
21:02 16.11.2009 (Mis à jour: 16:05 05.10.2015)
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La Syrie refuse de coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA) qui souhaite obtenir davantage d'informations sur le site d'Al-Kibar (Dayr az-Zawr) soupçonné d'abriter un réacteur nucléaire et détruit en 2007 par l'aviation israélienne.