Le sommet de l’APEC à Singapour : en quête de réponses aux défis

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Le sommet de l’APEC à Singapour est terminé. Notre envoyé spécial Mikhaïl Kourakine en dresse le bilan. Les leaders des pays de l’APEC se sont entendus de stimuler l’économie, est-il indiqué dans la déclaration adoptée à l’issue du sommet.
Le sommet de l’APEC à Singapour est terminé. Notre envoyé spécial Mikhaïl Kourakine en dresse le bilan.
Les leaders des pays de l’APEC se sont entendus de stimuler l’économie, est-il indiqué dans la déclaration adoptée à l’issue du sommet. Les mesures énergiques en vue de surmonter la récession pendant 18 mois ont posé le fondement pour l’assainissement économique. Les leaders des pays de l’APEC ont décidé d’élaborer un nouveau paradigme d’après-crise et un ordre du jour de commerce et d’investissements qui consoliderait l’intégration économique régionale. Nous déclinons toute forme de protectionnisme et réaffirmons notre engagement à laisser nos marchés ouverts et à nous abstenir de nouvelles restrictions aux investissements ou au trafic de marchandises et de services. Nous chargeons les ministres de poursuivre le monitoring régulier du respect de nos engagements dans ce domaine, est-il indiqué dans la déclaration. Les thèses formulées au sommet de l’APEC développent les initiatives débattues récemment aux sommets du G8 et du G20.
Les entretiens bipartites du président de Russie Dmitri Medve-dev à Singapour, notamment avec le premier ministre japonais Yukio Hatoyama, ont une très grande importance. J’espère que nous saurons examiner tous les problèmes d’actualité dans les rapports bilatéraux, a dit Dmitri Medvedev. Le chef du gouvernement japonais estime nécessaire de raffermir les rapports stratégiques avec la Russie. Selon le ministre russe des AE, le Japon est disposé à développer les rapports avec la Russie indépendamment de la conclusion d’un accord de paix.
Les observateurs attribuent une grande importance aux pourparlers entre les présidents de Russie et des Etats-Unis. Le délai de l’Accord START expire début décembre et un nouvel accord est en voie d’élaboration au niveau des experts. Barack Obama et Dmitri Medvedev ont indiqué que l’accord serait signé, malgré les divergences techniques et politiques, dans les délais prévus. Le leader russe a dit, en particulier :
Il est convenu de rendre les pourparlers plus dynamiques, de régler les questions en suspens. J’espère que nous parviendrons à élaborer vers décembre le texte définitif du document. Ce sera notre apport commun au renforcement de la sécurité internationale. Le climat dans la réduction des forces nucléaires stratégiques dépend de la position de la Russie et des Etats-Unis.
Les deux leaders ont avoué que leurs entretiens s’avéraient de plus en plus fructueux. Barack Obama a déclaré, notamment que le redémarrage était engagé et Dmitri Medvedev s’est adressé à son homologue américain l’ayant appelé par le nom. Certes, les deux leaders ont examiné, en plus des problèmes bilatéraux, le programme nucléaire iranien. Selon Obama, les Etats-Unis envisagent deux voies. Premièrement, l’intégration de l’Iran, le développement de l’électronucléaire. Deuxièmement, la pression sur Téhéran pour le contraindre à s’acquitter de ses engagements nucléaires. Le président Dmitri Medvedev a dit que Moscou comptait sur le contenu pacifique du programme nucléaire iranien ce qui permettra de dissiper les craintes de la communauté mondiale. Les deux leaders ont examiné également la situation en Afghanistan et d’autres problèmes de la sécurité. Dmitri Medvedev a souligné avec optimisme que les parties recherchaient efficacement les réponses aux défis.

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