LE G20 COORDONNE LES DEMARCHES POUR SURMONTER LA CRISE MONDIALE

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Les pays du G20 qui produisent 90 pour-cent du PIB mondial, peuvent remplacer vers le milieu de 2010 la politique anticrise par celle d’après-crise, en diminuant graduellement le soutien de l'État aux économies nationales et aux systèmes financiers.

Les pays du G20 qui produisent 90 pour-cent du PIB mondial, peuvent remplacer vers le milieu de 2010 la politique anticrise par celle d’après-crise, en diminuant graduellement le soutien de l'État aux économies nationales et aux systèmes financiers. La rencontre de deux jours des ministres des finances du G20 en Ecosse se distinguait un peu des sommets précédents analogues puisque l'ordre du jour a changé, ce qui s’explique par une sortie de la crise qui se dessine.
À la suite des rencontres analogues au cours de la dernière année, dans le monde, près d’un trillion de dollars était octroyé pour la lutte contre la récession globale. Aujourd'hui, déjà quelques grandes puissances industrielles ont confirmé qu'elles sortaient de la récession, que la croissance de la production et le PIB augmentaient. Sur cette toile de fond, les Banques centrales et les organismes financiers doivent changer leur travail. Leur tâche est de construire la politique financière en tenant compte des perspectives du développement après la crise. Le G20 financier se prépare à cela et aspire à coordonner les démarches. Le marché mondial, est-il prêt à recevoir maintenant un tel signal positif de la part du G20 ? Le chercheur de l'Institut de l'économie mondiale et des relations internationales de l'Académie des Sciences de Russie Dmitri Smyslov dit :
 En effet, quelques signes de l'amélioration se dessinent, et je pense qu'une telle variante est possible, bien qu'il ne s’agisse que de déclarations. Dans la politique réelle commence quand même une certaine réduction du soutien de l'État, une sortie progressive de l'État de l'économie.
En septembre, au sommet du G20 à Pittsburgh (Etats-Unis), il était stipulé que chaque pays définirait lui-même les délais et les mécanismes de la réduction des programmes anticrise. Et cela ne contredit pas l'idée d’une politique anticrise commune et d’un passage à la période d’après-crise. Dmitri Smyslov note :
 Je ne vois pas de contradiction, parce qu'il y a quelques principes communs, des cadres établis en commun. Mais ensuite, les pays sont libres d’agir comme ils jugent possible, à partir de leur situation réelle, de leurs intérêts nationaux.
En Ecosse, on a examiné les sujets traditionnels pour les réunions du G20 — la réformation du système de la représentation dans les organisations internationales financières et les normes de la comptabilité financière. D'autre part, on a abordé le sujet du perfectionnement des systèmes internationaux du réglage du secteur financier. Il s’agit d’un mécanisme, qui n'admettrait pas dans l’avenir une crise d'une telle envergure. Puisque jusqu'à présent, les États-Unis, compte tenu du fait que le dollar joue le rôle de devise universelle mondiale, à cause de l'émission incontrôlée, brisaient l'équilibre dans l'économie mondiale. Et par conséquent, il faut former une politique macroéconomique commune en matière de monnaie. Maintenant, on examine de plus en plus activement l'idée de l'élargissement des monnaies de réserve. Ce ne sera pas vite fait, mais des démarches, évidemment, seront entreprises.
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