Nucléaire iranien: les sanctions ne sont pas exclues contre Téhéran (Medvedev)

© Flickr / Sam AnvariTéhéran
Téhéran - Sputnik Afrique
S'abonner
Les sanctions contre Téhéran ne sont pas exclues, s'il n'y a pas d'avancées dans le problème nucléaire iranien, a déclaré samedi le président russe Dmitri Medvedev dans une interview acordée au magazine allemand Der Spiegel.

Les sanctions contre Téhéran ne sont pas exclues, s'il n'y a pas d'avancées dans le problème nucléaire iranien, a déclaré samedi le président russe Dmitri Medvedev dans une interview acordée au magazine allemand Der Spiegel.
"Je ne voudrais surtout pas que  tout (dans les relations entre la communauté internationale et l'Iran) se termine par l'application des sanctions, car elles représentent, de règle générale, une voie très compliquée et pleine de dangers. Mais s'il n'y a pas d'avancées, personne ne pourra exclure le scénario prévoyant les sanctions", a indiqué M.Medvedev.
Parallèlement, il a fait savoir que si les parties réussissaient à s'entendre sur les programmes liés à l'enrichissement de l'uranium et à son utilisation civile sur le territoire iranien, "la Russie prendrait volontiers part à ces programmes", avant de préciser que "les ambitions nucléaires" de l'Iran pouvaient être réalisées dans le cadre du programme de l'utilisation civile du nucléaire sous contrôle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Au cours de la rencontre qui a réuni le 21 octobre à Vienne les représentants de l'Iran, de la France, de la Russie et des Etats-Unis, l'AIEA a formulé une série de propositions portant sur l'enrichissement d'uranium iranien à l'étranger.

Elles prévoient notamment l'utilisation de 1.200 kilos d'uranium faiblement enrichi provenant du site iranien de Natanz en qualité de matière première pour la fabrication de combustible. Cet uranium sera envoyé en Russie pour subir un enrichissement supplémentaire avant d'être réexpédié en France qui en fabriquera des barres de combustible. La nécessité d'associer Paris à ce projet tient au fait que le réacteur de Téhéran a été construit par des spécialistes argentins selon une technologie française, et il utilise un type de combustible nucléaire dont la production n'est actuellement possible qu'en France.

Le 23 octobre, Moscou, Paris et Washington ont fait savoir qu'ils approuvaient les propositions de l'AIEA. Jeudi dernier, l'Agence a déclaré avoir reçu la "réponse préliminaire" de l'Iran. Cependant, le 30 octobre, l'agence iranienne IRNA a annoncé, citant une source anonyme au sein des autorités du pays, que le message transmis par Téhéran "ne contenait aucune réponse" aux propositions de l'AIEA.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала