Miliband se rendra à Moscou sans espoir de surmonter les divergences

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Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères David Miliband, qui se rendra début novembre en Russie, n'attend pas de cette visite le règlement des principales contradictions entre les deux pays

LONDRES 29 octobre - RIA Novosti. Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères David Miliband, qui se rendra début novembre en Russie, n'attend pas de cette visite le règlement des principales contradictions entre les deux pays.

Les relations entre Londres et Moscou se sont sérieusement dégradées ces dernières années, après que la Grande-Bretagne eut refusé d'extrader vers la Russie plusieurs leaders séparatistes tchétchènes et l'homme d'affaires Boris Berezovski accusé de délits financiers en Russie.

"Néanmoins, j'ai l'impression que Sergueï Lavrov et moi sommes disposés à coopérer dans les domaines où la coopération est possible", a affirmé M.Miliband jeudi dans une interview au quotidien britannique Financial Times.

La dernière visite du chef du Foreign Office à Moscou a eu lieu il y a cinq ans.

En 2007, le Royaume-Uni a accusé le citoyen russe Andreï Lougovoï d'avoir empoisonné avec du polonium radioactif l'ex-officier des services secrets russes Alexandre Litvinenko naturalisé Britannique. Moscou a refusé d'extrader le suspect.

"Nous n'avons pas modifié notre position sur cette question", a fait remarquer M.Miliband dans l'interview au Financial Times.

Le meurtre de M.Litvinenko a fourni à la partie britannique l'occasion de geler les négociations avec la Russie sur l'assouplissement des modalités de délivrance de visas entre les deux pays. Les relations entre Londres et Moscou ont en outre été aggravées par les expulsions réciproques de diplomates, les accusations réciproques d'espionnage et par la décision des autorités russes de fermer les bureaux régionaux du British Council dans le pays.

Bien que M.Miliband n'attende pas de progrès dans le règlement de ces désaccords, il espère toutefois pouvoir mener des "négociations approfondies" sur les "thèmes d'intérêt commun". Il s'agit en premier lieu de l'Afghanistan, de l'Iran, de la non-prolifération des armes nucléaires et des changements climatiques sur la planète.

 

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