GAZA, 27 octobre - RIA Novosti. Dans son rapport publié mardi, l'ONG de défense des droits de l'homme Amnesty International a accusé les autorités israéliennes de priver les Palestiniens d'eau potable dans les territoires occupés de la Cisjordanie et la bande de Gaza.
D'après les défenseurs des droits de l'homme, Israël soutire des quantités excessives d'eaux souterraines accumulées en Cisjordanie et fait obstacle à la réalisation de projets infrastructurels susceptibles d'améliorer l'approvisionnement des Palestiniens.
Selon le rapport, les Palestiniens doivent se contenter de 20 litres d'eau par jour, alors que les Israéliens en consomment en moyenne quatre fois plus. Pis, dans certaines colonies juives construites en Cisjordanie, la consommation d'eau est 20 fois plus importante que dans les localités palestiniennes.
"Israël autorise les Palestiniens à n'accéder qu'à une partie des ressources en eau situées dans les territoires occupés de la Cisjordanie, tandis que les colons israéliens vivant dans ces régions peuvent profiter de quantités pratiquement illimitées. A Gaza, le blocus israélien n'a fait qu'aggraver la situation qui était déjà catastrophique", a déclaré Donatella Rovera, coordinatrice des activités d'Amnesty International en Israël et dans les territoires occupés.
Les défenseurs des droits de l'homme font remarquer que les autorités israéliennes interdisent aux Palestiniens de creuser sans autorisation des puits pour recueillir de l'eau pluviale. Les postes de contrôle et les barrages installés par Tsahal sur les routes de la Cisjordanie empêchent le passage de camions-citernes acheminant de l'eau vers les localités éloignées de la région.
Les autorités israéliennes affirment quant à elles respecter intégralement leurs engagements en matière de répartition des réserves d'eau, rapportent les médias palestiniens.