"Cela permettrait d'associer à nos projets la Société astronomique de Russie, une des plus compétentes du monde, et par son intermédiaire, les chercheurs d'autres pays d'Europe orientale", a-t-il affirmé lors d'une rencontre avec des scientifiques russes.
L'Observatoire européen austral est une organisation intergouvernementale réunissant 14 pays. Il dispose d'outils astronomiques parmi les plus puissants du monde, dont quatre télescopes réflecteurs dotés de miroirs de plus de huit mètres chacun.
Selon M. de Zeeuw, un pays non-membre de l'Union européenne doit offrir "des avantages stratégiques" à l'observatoire afin de pouvoir adhérer à l'ESO.
Parmi les atouts de la Russie, il a cité le remarquable niveau professionnel de ses chercheurs et l'expérience notable de ses entreprises d'optique qui ont autrefois créé des télescopes hautement performants.
Le directeur de l'Observatoire astrophysique spéciale relevant de l'Académie des sciences russes, Iouri Balega, a fait savoir à son tour que l'adhésion d'un pays à l'ESO devait être approuvée par tous les membres de cette organisation.
Après avoir rappelé que la Pologne devait prochainement rejoindre ce centre international, M.Balega a souligné que Varsovie pourrait bloquer l'adhésion de la Russie pour des raisons politiques.