La Russie, la France et les Etats-Unis ont approuvé les propositions de l’Agence Internationale de l’énergie atomique concernant les livraisons à l’Iran du combustible nucléaire, susceptible de servir au réacteur atomique de recherche, afin de produire des isotopes pour la médecine nucléaire et la radio-pharmaceutique dans le cadre de la lutte contre les maladies cancéreuses.
Le soutien des Etats-Unis est sans doute le résultat le plus important des consultations, menées à Vienne par la Russie, la France, les Etats-Unis, l’Iran et l’AIEA. Washington exerce les pressions les plus fortes sur l’Iran, le réacteur ayant été construit en fait par des spécialistes américains, qui en connaissent bien les possibilités. Dans les années 6O du siècle dernier, les Etats-Unis appuyaient le régime monarchique iranien, et l’installation nucléaire marchait au début à l’uranium enrichi à près de 9O%. A la même époque les Américains ont fourni à l’Iran des stocks de combustible pour 2O ans. C’est seulement à la fin des années 8O, quand ces stocks se sont épuisés, que le réacteur a été refait par des spécialistes argentins avec l’aide de l’AIEA et adapté à l’uranium faiblement enrichi. Les 116 kg de combustible nouveau, amenés par les Argentins sous licence américaine, suffiront jusqu’à la fin de l’année prochaine.
L’AIEA a proposé un schéma, selon lequel la Russie s’occupera du matériel nucléaire et la France fabriquera des barres d’après les technologies américaines. Moscou a appuyé ce schéma par la bouche de son ministre des Affaires étrangères.
Le soutien des Etats-Unis est sans doute le résultat le plus important des consultations, menées à Vienne par la Russie, la France, les Etats-Unis, l’Iran et l’AIEA. Washington exerce les pressions les plus fortes sur l’Iran, le réacteur ayant été construit en fait par des spécialistes américains, qui en connaissent bien les possibilités. Dans les années 6O du siècle dernier, les Etats-Unis appuyaient le régime monarchique iranien, et l’installation nucléaire marchait au début à l’uranium enrichi à près de 9O%. A la même époque les Américains ont fourni à l’Iran des stocks de combustible pour 2O ans. C’est seulement à la fin des années 8O, quand ces stocks se sont épuisés, que le réacteur a été refait par des spécialistes argentins avec l’aide de l’AIEA et adapté à l’uranium faiblement enrichi. Les 116 kg de combustible nouveau, amenés par les Argentins sous licence américaine, suffiront jusqu’à la fin de l’année prochaine.
L’AIEA a proposé un schéma, selon lequel la Russie s’occupera du matériel nucléaire et la France fabriquera des barres d’après les technologies américaines. Moscou a appuyé ce schéma par la bouche de son ministre des Affaires étrangères.
Téhéran possède un réacteur de recherche qui utilisera prochainement tout le combustible et il faudra le remplacer. Ce réacteur est absolument légitime. Personne ne l’a interdit. Il se trouve sous le contrôle de l’AIEA et produit des isotopes pour l’industrie médicale.
Le représentant iranien à l’AIEA Ali Soltanieh a déclaré que le Téhéran considère la Russie comme le maillon clé et souligné sa responsabilité. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov l’a accepté et expliqué pourquoi.
Nous voulons résoudre tous les problèmes, concernant le programme nucléaire iranien, pour que ce pays puisse jouir pleinement de ses droits de membre non nucléaire du TNP et utiliser toutes les chances liées à l’utilisation de l’énergie nucléaire civile, tout en veillant au strict respect du régime de non-prolifération.
Mais tous les participants aux consultations à Vienne n’ont pas été rassurés. Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a une nouvelle fois mis en garde Téhéran contre le mise au point d’un programme nucléaire militaire, tout en reconnaissant qu’il a un droit légitime de développer une énergétique atomique civile. Selon des sources à l’AIEA, l’Iran considère la variante qu’elle a proposée comme préférable. Le directeur général de l’Agence Mohammed el-Baradei espère que le projet sera approuvé. Téhéran a promis de donner la réponse vers le milieu de la semaine prochaine.
Le représentant iranien à l’AIEA Ali Soltanieh a déclaré que le Téhéran considère la Russie comme le maillon clé et souligné sa responsabilité. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov l’a accepté et expliqué pourquoi.
Nous voulons résoudre tous les problèmes, concernant le programme nucléaire iranien, pour que ce pays puisse jouir pleinement de ses droits de membre non nucléaire du TNP et utiliser toutes les chances liées à l’utilisation de l’énergie nucléaire civile, tout en veillant au strict respect du régime de non-prolifération.
Mais tous les participants aux consultations à Vienne n’ont pas été rassurés. Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner a une nouvelle fois mis en garde Téhéran contre le mise au point d’un programme nucléaire militaire, tout en reconnaissant qu’il a un droit légitime de développer une énergétique atomique civile. Selon des sources à l’AIEA, l’Iran considère la variante qu’elle a proposée comme préférable. Le directeur général de l’Agence Mohammed el-Baradei espère que le projet sera approuvé. Téhéran a promis de donner la réponse vers le milieu de la semaine prochaine.
