LONDRES, 14 octobre - RIA Novosti. Des parlementaires britanniques ont demandé au chef du Foreign Office David Miliband d'évoquer, lors de ses entretiens à Moscou, le sort de l'ex-patron de la compagnie pétrolière Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, rapporte un correspondant de RIA Novosti.
Un groupe de députés de la Chambre des communes a tenu une réunion spéciale consacrée aux relations britanno-russes. Ils ont présenté leurs conclusions au sous-secrétaire aux Affaires étrangères Chris Bryant chargé depuis cette semaine de superviser les relations avec la Russie.
La partie russe avait antérieurement confirmé que le chef de la diplomatie David Miliband se rendrait à Moscou en visite de travail début novembre prochain. Au cours des négociations avec ses collègues russes, il examinera l'ensemble des questions relatives aux rapports entre les deux pays et à l'actualité internationale. Ce sera la première visite du chef du Foreign Office en Russie depuis cinq ans.
La situation autour de M.Khodorkovski a figuré parmi les thèmes évoqués par les parlementaires lors de la réunion.
"Il est indispensable que [...] le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères soulève cette question durant son séjour à Moscou le mois prochain. J'espère qu'il condamnera publiquement le nouveau procès pénal et que l'ambassadeur britannique assistera aux audiences la veille de la visite de M.Miliband", a déclaré le député du Parti conservateur Greg Hands.
Il a été soutenu par son collègue du Parti travailliste (au pouvoir) Tom Watson et par le député libéral-démocrate Edward Davey.
"J'espère que cette question sera évoquée en priorité. Elle symbolise l'approche de Moscou envers le respect de l'ordre et de la loi, envers la démocratie et les droits de l'homme. Si la Russie modifie sa position sur ce problème, ce sera un signal montrant à l'Union européenne et à l'Occident qu'elle est prête à engager des réformes", a souligné M.Davey.
Répondant aux députés, M.Bryant a rappelé qu'il s'était personnellement occupé de l'affaire Khodorkovski lorsqu'il siégeait à la Chambre des communes.
"Je suis persuadé que mon compagnon du Parti travailliste [David Miliband] soulèvera cette question à Moscou. Nous l'avons déjà posée à la Russie et nous le ferons également à l'avenir", a-t-il conclu.