MOSCOU, 14 octobre - RIA Novosti. Déterminée à maintenir la pression sur l'Iran, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton estime que la Russie soutiendra de nouvelles sanctions si Téhéran reste sourd à l'appel de la communauté internationale et ne renonce pas à son programme nucléaire, rapportent mercredi des médias internationaux.
"Nous restons fermes dans notre détermination à empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire", a-t-elle déclaré.
"Je suis très satisfaite du soutien que la Russie a accordé aux efforts internationaux conjoints. Je pense que si les négociations avec Téhéran n'aboutissent pas et que des sanctions sont nécessaires, nous recevrons l'appui de la Russie", a indiqué la chef de la diplomatie américaine.
Plusieurs pays occidentaux, les Etats-Unis en tête, accusent l'Iran de vouloir créer l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire mené, selon Téhéran, à des fins pacifiques. L'Iran est sous le coup de cinq résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU assorties de sanctions pour son refus d'établir un moratoire sur l'enrichissement d'uranium.
La Russie juge prématuré de parler de nouvelles sanctions contre l'Iran, bien que le président Dmitri Medvedev ait admis en septembre dernier que des sanctions étaient parfois "inévitables" quand tous les autres procédés étaient épuisés.
Le 1er octobre à Genève, lors d'une rencontre entre les Six médiateurs (Russie, USA, Grande-Bretagne, France, Chine et Allemagne) et l'Iran, Téhéran s'est engagé à ouvrir rapidement son nouveau site d'enrichissement d'uranium, près de Qom (centre), aux inspecteurs internationaux.
De leur côté, les Six ont décidé d'intensifier le processus de négociations et de tenir une autre rencontre fin octobre au plus tard.