Traité de Lisbonne: à Moscou, le président tchèque maintient ses objections

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En visite à Moscou, le président tchèque Vaclav Klaus a déclaré mercredi qu'il n'entendait pas réviser sa position concernant la signature du Traité de Lisbonne.

MOSCOU, 14 octobre - RIA Novosti. En visite à Moscou, le président tchèque Vaclav Klaus a déclaré mercredi qu'il n'entendait pas réviser sa position concernant la signature du Traité de Lisbonne, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

"Je ne vois pas de raison pour envoyer depuis Moscou un signal à l'Union européenne (UE)... J'ai expliqué à Monsieur le Président que je crains, et je ne suis pas seul, un approfondissement de l'intégration de l'Union européenne. Pour moi c'est une question d'importance vitale. J'ai raconté à Monsieur le Président à quelle étape des négociations nous nous trouvons avec Bruxelles. A mon avis, les conditions que j'ai formulées pour signer l'accord sont sérieuses", a indiqué M.Klaus lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le président russe Dmitri Medvedev.

Pour que le Traité de Lisbonne soit définitivement ratifié, le président tchèque doit encore signer les documents de ratification. La Commission européenne le presse de signer le texte, dans lequel M.Klaus voit les germes d'un Etat supranational.

Le président tchèque réclame notamment pour Prague une dérogation à la Charte des droits fondamentaux européens -qui fait partie du traité- à l'image des exemptions obtenues en 2007 par la Grande-Bretagne et la Pologne.

Son objectif: empêcher que des descendants d'Allemands des Sudètes, expropriés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, puissent s'appuyer sur la Cour européenne de justice pour demander réparation.

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