Il a rappelé que les ministères économiques des deux pays avaient signé la semaine dernière un accord prévoyant l'institution de représentations commerciales.
"Il faudra du temps pour engager du personnel [pour la représentation commerciale russe]. Mais nous n'allons pas faire traîner les choses en longueur. Je pense que le problème sera réglé d'ici le début de l'année prochaine", a assuré M.Tchernychev.
Selon lui, la représentation commerciale constitue un "bon soutien institutionnel" pour les investisseurs souhaitant réaliser des projets en Abkhazie. Cependant, estime le fonctionnaire russe, il faut commencer par "évaluer le PIB de la république et son rythme de croissance".
D'après M.Tchernychev, les parties sont en train de négocier un accord de libre-échange. Or, pour le conclure, Soukhoumi doit décider quand et comment il réduira les taxes douanières perçues sur les importations russes. Ces taxes constituent actuellement la majeure partie du budget abkhaz. Afin d'y parvenir, la république doit réviser son système fiscal et définir les domaines où elle pourrait augmenter les impôts sans faire peur aux investisseurs.
Le fonctionnaire russe est persuadé que l'Abkhazie a besoin d'une conception de développement économique élaborée en tenant compte des atouts qu'elle possède dans l'agriculture, le tourisme, la production de matériaux de construction et les réseaux de transport.