Le BRIC veut faire entendre sa voix au FMI

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Les pays du BRIC souhaitent participer à la prise de décisions sur la gestion des ressources
 Les pays du BRIC souhaitent participer à la prise de décisions sur la gestion des ressources accumulées dans le cadre des Nouveaux accords d'emprunt (NAE) du Fonds monétaire international (FMI), a annoncé vendredi un membre de la délégation russe participant à une conférence financière à Istanbul.
"Le problème des NAE se présente sous un aspect inattendu — le FMI a accumulé trop d'argent", a indiqué le responsable qui accompagne le vice-premier ministre et ministre russe des Finances Alexeï Koudrine. Conformément aux Nouveaux accords d'emprunt, les pays membres du FMI s'étaient engagés à verser 500 milliards de dollars pour aider les pays les plus touchés par la crise mondiale. Le FMI a pourtant déjà accumulé presque 600 milliards de dollars grâce à ce nouvel instrument, dont 80 milliards promis par le BRIC. La part du BRIC dans la gestion de cette somme recule donc, passant des 15% initialement prévus (bloc de contrôle) à 10%. Le BRIC souhaite que ses 10% lui permettent tout de même de participer à la prise de décisions, a expliqué le responsable.
"La rencontre des ministres des Finances de la zone BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) programmée pour samedi portera sur la réforme du FMI et de la Banque mondiale (BM)", ainsi que sur les stratégies nationales de règlement de la crise financière, a annoncé le responsable.




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