TBILISSI, 1er octobre - RIA Novosti. Passée dans l'opposition, Nino Bourdjanadzé, ex-présidente du parlement géorgien et leader du parti Mouvement démocratique - Géorgie unie, a accusé jeudi les autorités de tentative de dissimuler au peuple la vérité sur le rapport de la commission Tagliavini sur le conflit d'août 2008.
"L'objectivité des conclusions de la commission n'est pas contestée même par les autorités géorgiennes, bien qu'elles affectent gravement notre pays et le pouvoir lui-même", a déclaré l'opposante lors d'un point de presse à Tbilissi.
Elle a rappelé que, selon le document publié, la "guerre de cinq jours" avait été provoquée par un pilonnage massif de Tskhinvali dans la nuit du 7 au 8 août par la Géorgie, utilisant des Grad, ce qui avait fait des victimes parmi populations civiles et soldats de la paix russes, ce qui avait à son tour servi de prétexte à l'invasion de troupes russes sur le territoire géorgien.
"Par tradition, les autorités ont essayé de dissimuler la vérité par le biais des médias contrôlés. Dissimulation et "dénaturation" des faits évoqués dans le rapport constituent un nouveau crime du pouvoir envers son peuple", s'est indignée Mme Bourdjanadzé.
Et d'ajouter que se référant au rapport Tagliavini, tous les médias internationaux prestigieux ont présenté la Géorgie, en tant que pays qui avait déclenché la guerre, ce qui est très dangereux pour l'avenir du pays.
Elle a exhorté les forces politiques responsables du pays à agir de concert dans le but de délivrer la Géorgie du régime de Mikhaïl Saakachvili.
