LONDRES, 26 septembre - RIA Novosti. Le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband a déclaré samedi que Londres donnerait à la diplomatie la priorité pour régler le problème nucléaire iranien, mais a refusé d'exclure la possibilité d'une action militaire.
"Aucune personne saine d'esprit ne peut envisager une confrontation militaire avec l'Iran s'il ne la considère pas comme la dernière solution possible", a indiqué le secrétaire au Foreign office dans une interview à la BBC radio four.
"C'est pourquoi nous disons toujours que nous sommes engagés à 100% sur la voie diplomatique", a-t-il poursuivi.
Selon M.Miliband, la Grande-Bretagne prône une voie diplomatique des discussions d'un côté et des pressions de l'autre.
Quoi qu'il en soit, questionné sur l'éventualité d'une opération militaire contre l'Iran, le ministre s'est refusé à l'exclure.
"Je dis toujours aux gens d'écouter ce que je dis, et non ce que je ne dis pas. Et ce que je dis, c'est que nous sommes à 100% concentrés sur un règlement diplomatique du problème". a-t-il répondu.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a confirmé vendredi avoir reçu lundi dernier une lettre de Téhéran annonçant la construction d'un second site d'enrichissement, en plus de celui de Natanz.
Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont condamné l'Iran qui a reconnu avoir construit une seconde usine d'enrichissement d'uranium et l'ont averti que si d'ici décembre prochain il ne révélait pas toute l'information sur son programme nucléaire et ne revenait pas à la table des négociations, il serait frappé de nouvelles sanctions. Par ailleurs, le premier ministre britannique Gordon Brown a déclaré que les sanctions contre l'Iran seraient économiques et énergétiques.
