"A Genève (siège de l'OMC), on vous dit que cela dépend à 99% de l'administration américaine. Si elle est d'accord, plus que deux ou trois mois de travail et on y est", a noté le responsable gouvernemental rencontrant lundi des économistes et des politologues américains à l'ambassade russe à Washington.
La Russie tente d'adhérer à l'OMC sans succès depuis 16 ans, alors que Cuba, la Chine et plusieurs anciennes républiques soviétiques en sont déjà membres, a-t-il rappelé.
Moscou a annoncé courant 2009 renoncer à une adhésion nationale au profit d'une candidature groupée conjointe au sein d'une union douanière avec le Kazakhstan et la Biélorussie.
Les Etats-Unis reprochent principalement à Moscou les restrictions frappant les importations de volaille et de viande de porc américain mais ces mesures s'expliquent par les normes phytosanitaires russes, a indiqué M.Chouvalov.
"Si l'Union européenne applique des mesures de protection, pourquoi devrions-nous modifier les nôtres? On nous dit: mais faites donc quelque chose avec le porc et la volaille. Nous répondons: oui, nous sommes prêts si cela pose un problème. Mais si l'UE en fait de même et que cela vous convient, pourquoi devons-nous changer quoi que ce soit?", a indiqué le responsable gouvernemental.