Conflit osséto-géorgien: les résultats de l'enquête internationale la semaine prochaine

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Le rapport de la mission d'enquête internationale sur les causes du conflit osséto-géorgien d'août 2008 pourrait être présenté dès la semaine prochaine, a appris lundi RIA Novosti auprès d'une source diplomatique européen à Bruxelles.

BRUXELLES, 21 septembre - RIA Novosti. Le rapport de la mission d'enquête internationale sur les causes du conflit osséto-géorgien d'août 2008 pourrait être présenté dès la semaine prochaine, a appris lundi RIA Novosti auprès d'une source diplomatique européen à Bruxelles.

Selon la source, ses auteurs jugent la Géorgie responsable du conflit mais les actes de la Russie ont conduit, selon eux, à son escalade.

La mission internationale sous l'égide de l'Union européenne a officiellement abordé son travail le 2 décembre 2008. Son objectif consiste à établir les causes et les circonstances du conflit entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud.

Initialement, la mission devait achever la rédaction du rapport avant le 31 juillet 2009 mais la présentation du texte au Conseil des ministres de l'UE a été reportée à la demande de la Suisse Heidi Tagliavini, chef de la mission d'enquête, qui a affirmé être entrée en possession de "nouveaux documents".

Cette "mission de la vérité" selon la presse européenne doit remettre son rapport à la direction de l'Union européenne, à l'ONU, à la Russie et à la Géorgie.

Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, tuant de nombreux civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Affirmant avoir été "victime d'une provocation russe", la Géorgie a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et décrété les républiques "territoires occupés".

Si l'OTAN et certains pays occidentaux ont à l'époque violemment critiqué la Russie pour avoir fait un usage exagéré de la force, quelques mois plus tard, certains politiques européens ont reconnu la responsabilité de la Géorgie dans l'aggravation de la situation dans la région.

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