Le changement de l’architecture de la défense antimissile des Etats-Unis permettra d’y intégrer différents radars et missiles, y compris ceux de la Russie, a déclaré le chef du Pentagone Robert Gates, commentant le refus des Etats-Unis de déployer les éléments de leur bouclier antimissile en Pologne et en Tchéquie.
Le secrétaire américain à la Défense avait probablement en vue le radar situé dans les régions méridionales de Russie. S’il faisait partie du système de défense antimissile américain, l’ensemble du territoire iranien serait couvert, et c’était la principale raison déclarée du déploiement du réseau américain de défense antimissile en Europe. Pour le moment, cette question demeure un objet de négociations. On sait que Moscou proposait déjà à George Bush d’en discuter.
La décision prise jeudi par Barack Obama est abondamment commentée dans le monde. La chancelière allemande Angela Merkel, le président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre britannique Gordon Brown ont appuyé la décision de la Maison Blanche. Les dirigeants tchèques et polonais ont également montré leur loyauté envers Washington. Le premier ministre tchèque Jan Fischer a déclaré que le changement des plans des Etats-Unis n’aura pas d’impact sur les rapports constructifs bilatéraux. Mais à l’intérieur du pays, la nouvelle a provoqué des sentiments mitigés, estime le président du Parti Humaniste Jan Tamas.
Notre Olympe politique est divisé. Les politiciens, qui se sont mis en quatre pour faire passer l’idée de l’installation du radar américain en Tchéquie sont très mécontents et vexés. D’aucunes évoquent même la trahison des intérêts tchèques par le président américain. D’autres politiciens, qui étaient contre la création d’une base militaire étrangère sur notre sol, sont contents que cela n’ait pas eu lieu.
Le secrétaire américain à la Défense avait probablement en vue le radar situé dans les régions méridionales de Russie. S’il faisait partie du système de défense antimissile américain, l’ensemble du territoire iranien serait couvert, et c’était la principale raison déclarée du déploiement du réseau américain de défense antimissile en Europe. Pour le moment, cette question demeure un objet de négociations. On sait que Moscou proposait déjà à George Bush d’en discuter.
La décision prise jeudi par Barack Obama est abondamment commentée dans le monde. La chancelière allemande Angela Merkel, le président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre britannique Gordon Brown ont appuyé la décision de la Maison Blanche. Les dirigeants tchèques et polonais ont également montré leur loyauté envers Washington. Le premier ministre tchèque Jan Fischer a déclaré que le changement des plans des Etats-Unis n’aura pas d’impact sur les rapports constructifs bilatéraux. Mais à l’intérieur du pays, la nouvelle a provoqué des sentiments mitigés, estime le président du Parti Humaniste Jan Tamas.
Notre Olympe politique est divisé. Les politiciens, qui se sont mis en quatre pour faire passer l’idée de l’installation du radar américain en Tchéquie sont très mécontents et vexés. D’aucunes évoquent même la trahison des intérêts tchèques par le président américain. D’autres politiciens, qui étaient contre la création d’une base militaire étrangère sur notre sol, sont contents que cela n’ait pas eu lieu.
- La décision de Barack Obama n’a pas été une surprise pour beaucoup, estime l’expert tchèque de l’Association de coopération internationale Karel Svoboda.
Tout le monde croyait déjà que le bouclier antimissile ne sera pas mis en place. Lorsqu’ Obama est venu au pouvoir, il a émis des doutes au sujet de sa nécessité. La société tchèque était contre le déploiement du système américain, considéré comme une mesure antirusse, l’explication selon laquelle l’ABM était dirigé contre l’Iran n’ayant pas été très convaincante.
- Pour la majorité des Polonais, cette démarche de l’administration américaine était également prévisible, dit le député de la Diète polonaise Tadeusz Ivinski.
- La décision des autorités américaines ne nous a pas surpris. Le parti « Polska Levitza » avait toujours été contre le déploiement du bouclier antimissile. Déjà avant les élections aux Etats-Unis nous avons dit que si l’accord sur son déploiement est signé, ce serait une grosse erreur. Peut-être la décision de Washington ait-elle été prise à cause de la crise financière, mais je l’ai accueillie avec compréhension et satisfaction. La grande partie de la société polonaise est contre l’installation de la défense antimissile américaine sur son territoire.
- Certains politiciens de Pologne ont réagi avec violence au changement des projets d’Obama. Et voila pourquoi. Ecoutons un autre député de la Diète Mateusz Peskorski.
Du point de vue des citoyens polonais, c’est une bonne nouvelle, mais pour les milieux politiques, qui ont mis des années pour construire des rapports stratégiques avec les Etats-Unis, cette nouvelle est mauvaise. Cela montre que les milieux pro-américains de Pologne n’ont trouvé de langage commun qu’avec l’administration de George Bush, pas avec celle d’Obama.
L’Europe dans son ensemble est satisfaite par ce signal des Etats-Unis, comprenant que sous George Bush elle restait en otage de la solidarité atlantique. Washington a fait un pas pour que l’Europe ne soit pas le détonateur de la politique de confrontation de l’Occident avec la Russie.
Tout le monde croyait déjà que le bouclier antimissile ne sera pas mis en place. Lorsqu’ Obama est venu au pouvoir, il a émis des doutes au sujet de sa nécessité. La société tchèque était contre le déploiement du système américain, considéré comme une mesure antirusse, l’explication selon laquelle l’ABM était dirigé contre l’Iran n’ayant pas été très convaincante.
- Pour la majorité des Polonais, cette démarche de l’administration américaine était également prévisible, dit le député de la Diète polonaise Tadeusz Ivinski.
- La décision des autorités américaines ne nous a pas surpris. Le parti « Polska Levitza » avait toujours été contre le déploiement du bouclier antimissile. Déjà avant les élections aux Etats-Unis nous avons dit que si l’accord sur son déploiement est signé, ce serait une grosse erreur. Peut-être la décision de Washington ait-elle été prise à cause de la crise financière, mais je l’ai accueillie avec compréhension et satisfaction. La grande partie de la société polonaise est contre l’installation de la défense antimissile américaine sur son territoire.
- Certains politiciens de Pologne ont réagi avec violence au changement des projets d’Obama. Et voila pourquoi. Ecoutons un autre député de la Diète Mateusz Peskorski.
Du point de vue des citoyens polonais, c’est une bonne nouvelle, mais pour les milieux politiques, qui ont mis des années pour construire des rapports stratégiques avec les Etats-Unis, cette nouvelle est mauvaise. Cela montre que les milieux pro-américains de Pologne n’ont trouvé de langage commun qu’avec l’administration de George Bush, pas avec celle d’Obama.
L’Europe dans son ensemble est satisfaite par ce signal des Etats-Unis, comprenant que sous George Bush elle restait en otage de la solidarité atlantique. Washington a fait un pas pour que l’Europe ne soit pas le détonateur de la politique de confrontation de l’Occident avec la Russie.