L’Etat-major de l’OTAN a proposé d’organiser une conférence extraordinaire consacrée au problème du traité sur les forces conventionnelles en Europe. Ses représentants ont manifesté une déception au moratoire du traité FCE par la Russie. La réaction de l’OTAN est hypocrite car Moscou avait prévenu sur son mécontentement de la façon dont les autres membres du traité le réalisaient, note notre observateur Alexandre Vatoutine.
Le président de Russie Vladimir Poutine avait prévenu que Moscou pouvait suspendre sa participation au traité FCE en avril, dans son message adressé à l’Assemblée Fédérale. Donc, les partenaires étrangers avaient assez de temps pour comprendre de quoi il s’agit.
Maintenant, leurs déceptions et lamentations au sujet de la décision de Moscou ressemblent à un coup de théâtre. Cela se rapporte, en premier lieu, à la Pologne où on fait croire aux nouveaux alliés que la Russie est imprévisible. La Bulgarie et la Roumanie, aussi de nouveaux adhérents, placent sur leur territoire des bases militaires américaines. Un paradoxe : les centres créés là par l’Alliance Nord-atlantique se rapportent au quota oriental, donc, à ma Russie.
Il convient de rappeler que le traité FCE a été élaboré à la fin des années 80 du 20 siècle pour diminuer la confrontation entre l’Europe de l’Ouest et celle de l’Est. A l’époque, il était très actuel. Mais le Bloc de Varsovie a vite cessé d’exister. Les anciens alliés de Russie sont entrés à l’OTAN. En ce moment, l’alliance est à proximité des frontières russes.
Le président de Russie Vladimir Poutine avait prévenu que Moscou pouvait suspendre sa participation au traité FCE en avril, dans son message adressé à l’Assemblée Fédérale. Donc, les partenaires étrangers avaient assez de temps pour comprendre de quoi il s’agit.
Maintenant, leurs déceptions et lamentations au sujet de la décision de Moscou ressemblent à un coup de théâtre. Cela se rapporte, en premier lieu, à la Pologne où on fait croire aux nouveaux alliés que la Russie est imprévisible. La Bulgarie et la Roumanie, aussi de nouveaux adhérents, placent sur leur territoire des bases militaires américaines. Un paradoxe : les centres créés là par l’Alliance Nord-atlantique se rapportent au quota oriental, donc, à ma Russie.
Il convient de rappeler que le traité FCE a été élaboré à la fin des années 80 du 20 siècle pour diminuer la confrontation entre l’Europe de l’Ouest et celle de l’Est. A l’époque, il était très actuel. Mais le Bloc de Varsovie a vite cessé d’exister. Les anciens alliés de Russie sont entrés à l’OTAN. En ce moment, l’alliance est à proximité des frontières russes.
Bien qu’en 1999 des accords adaptés aient été signés, seuls la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan les ont ratifiés. Les membres de l’OTAN les ignoraient. En plus, la Lettonie, la Lituanie et l’Estonie ne les ont jamais signés – la Russie a des raisons d’être inquiète. Pour Moscou, un moratoire sur le traité FCE est une mesure forcée qui s’explique par son souci de sécurité. C’est l’avis du vice-président de l’Association de la Politique Etrangère Nikolaï Izvekov.
La Russie a fait appel aux instruments juridiques contenus dans le document – le traité FCE. L’article XIX stipule la possibilité de sortir du traité si des circonstances extraordinaires menacent les intérêts de l’état-membre. Le moratoire annoncé par la Russie laisse aux autres membres la possibilité de respecter le traité en ratifiant sa version adaptée.
Donc, si les partenaires de Russie suivaient la règle des anciens Romains que les traités doivent être respectés, la situation actuelle n’aurait pas été possible.
La Russie a fait appel aux instruments juridiques contenus dans le document – le traité FCE. L’article XIX stipule la possibilité de sortir du traité si des circonstances extraordinaires menacent les intérêts de l’état-membre. Le moratoire annoncé par la Russie laisse aux autres membres la possibilité de respecter le traité en ratifiant sa version adaptée.
Donc, si les partenaires de Russie suivaient la règle des anciens Romains que les traités doivent être respectés, la situation actuelle n’aurait pas été possible.