La Russie fait un pas sérieux pour assurer ses intérêts économiques et géopolitiques en Arctique. La tâche de l’expédition qui part aujourd’hui de Mourmansk vers le Pôle Nord est de prouver que le plateau continental russe au-delà de la zone de 200 milles appartient à la Russie. Lors de l’expédition, à la profondeur de 4200 mètres, sera placée une capsule avec le drapeau de Russie. Notre observateur Constantine Garibov donne des détails.
L’expédition durera un mois et demie. Pendant ce temps, 50 chercheurs russes étudieront à l’aide des appareils modernes les frontières du plateau continental russe aux alentours de la crête Lomonossov dans l’océan Glacial. L’année passée, des recherches analogiques ont été faites dans d’autres régions de l’océan. Elles ont confirmé que la géologie du fond était celle du continent. Les bilans de l’expédition arctique russe seront présentés à l’ONU pour fixer les frontières du plateau continental, a noté le chef de l’expédition, l’envoyé spécial du président russe pour les questions de l’année polaire internationale, le vice-président de la Douma d’état Arthur Tchilingarov :
Au long des décennies, nous avons fait des recherches multiformes de l’océan Glacial. Il s’agit des centaines, même des milliers de mesures de la profondeur du fond et de son relief. Mais l’ONU nous dit que les données ne sont pas suffisamment exactes. Nous allons vers le Pôle Nord le long du plateau continental russe dont il est très important de fixer la frontière nord. L’intérêt pour ce plateau continental est énorme. Moi, en ma qualité de politique et d’explorateur d’Arctique, je veux que tout soit russe. Mais il faut le prouver par des recherches.
L’intérêt pour le plateau continental de l’océan Glacial s’explique, avant tout, par de grosses réserves du pétrole et du gaz. Le Canada, le Danemark, le Norvège et les Etats-Unis réclament l’appartenance de ce plateau continental. Ces pays augmentent chaque année le financement des recherches en Arctique. L’expédition russe actuelle est une preuve du sérieux des intentions de Russie de donner une justification scientifique des frontières du plateau continental de l’océan Glacial.
L’expédition durera un mois et demie. Pendant ce temps, 50 chercheurs russes étudieront à l’aide des appareils modernes les frontières du plateau continental russe aux alentours de la crête Lomonossov dans l’océan Glacial. L’année passée, des recherches analogiques ont été faites dans d’autres régions de l’océan. Elles ont confirmé que la géologie du fond était celle du continent. Les bilans de l’expédition arctique russe seront présentés à l’ONU pour fixer les frontières du plateau continental, a noté le chef de l’expédition, l’envoyé spécial du président russe pour les questions de l’année polaire internationale, le vice-président de la Douma d’état Arthur Tchilingarov :
Au long des décennies, nous avons fait des recherches multiformes de l’océan Glacial. Il s’agit des centaines, même des milliers de mesures de la profondeur du fond et de son relief. Mais l’ONU nous dit que les données ne sont pas suffisamment exactes. Nous allons vers le Pôle Nord le long du plateau continental russe dont il est très important de fixer la frontière nord. L’intérêt pour ce plateau continental est énorme. Moi, en ma qualité de politique et d’explorateur d’Arctique, je veux que tout soit russe. Mais il faut le prouver par des recherches.
L’intérêt pour le plateau continental de l’océan Glacial s’explique, avant tout, par de grosses réserves du pétrole et du gaz. Le Canada, le Danemark, le Norvège et les Etats-Unis réclament l’appartenance de ce plateau continental. Ces pays augmentent chaque année le financement des recherches en Arctique. L’expédition russe actuelle est une preuve du sérieux des intentions de Russie de donner une justification scientifique des frontières du plateau continental de l’océan Glacial.
