L’Agence Spatiale Européenne (ESA) cherche des possibilités nouvelles pour augmenter le nombre des vols d’ astronautes européens vers l’ISS. La BBC a annoncé que l’ESA voudrait acheter un « Soyouz » de fabrication russe. Selon ROSCOSMOS, il s’agit en réalité d’achat de places supplémentaires pour les Européens, ce qui pourrait nécessiter un vaisseau supplémentaire.
Notre correspondant a appris que pendant le Salon aérospatial MAKS 2OO9 dans les environs de Moscou, la question a été soulevée au cours de la rencontre du directeur général de l’Agence spatiale de Russie Anatoli Perminov et de son homologue de l’Agence Spatiale européenne Jean-Jacques Dordain. Après 2O1O, les navettes américaines « quitteront la scène » et le vaisseau piloté russe « Soyouz » restera le seul vecteur des équipages et des cargaisons vers l’ISS. L’ESA a besoin de développer ses programmes spatiaux, aussi cherche-t-elle des solutions.
Cette année il y a eu 4 lancements de « Soyouz » au lieu de deux précédemment. Il y en aura probablement 5 maintenant, dit Alexeï Krasnov qui dirige les vols pilotés. Donc, il y aura du travail pour les structures industrielles. Nous aimerions achever la modernisation du vaisseau « Soyouz », passer entièrement au numérique, employer plusieurs nouveaux groupes et appareils. « Soyouz » ne cesse de se modifier, de se perfectionner, ce n’est pas une production en série. Nous comprenons l’intérêt de nos collègues européens et nous en sommes heureux. Mais nous ne pouvons leur proposer aujourd’hui rien de concret – c’est une question complexe, qui demande d’être finalisée.
En outre, la Russie voudrait que l’accroissement du nombre des « Soyouz » ne nuise pas aux projets de construction d’un vaisseau de transport piloté d’avenir. Même si l’accord est conclu et la Russie accède aux souhaits de ses partenaires européens, les « Soyouz » seront pilotés, selon la pratique établie, par des cosmonautes russes. Nous n’avons pas l’intention de rompre cette tradition, a déclaré Alexei Krasnov. Le vaisseau sera testé et préparé au vol par la partie russe. Il est vrai que personne ne parle de l’achat d’un « Soyouz » avec la fusée et de son exploitation sans la participation de la Russie.
Notre correspondant a appris que pendant le Salon aérospatial MAKS 2OO9 dans les environs de Moscou, la question a été soulevée au cours de la rencontre du directeur général de l’Agence spatiale de Russie Anatoli Perminov et de son homologue de l’Agence Spatiale européenne Jean-Jacques Dordain. Après 2O1O, les navettes américaines « quitteront la scène » et le vaisseau piloté russe « Soyouz » restera le seul vecteur des équipages et des cargaisons vers l’ISS. L’ESA a besoin de développer ses programmes spatiaux, aussi cherche-t-elle des solutions.
Cette année il y a eu 4 lancements de « Soyouz » au lieu de deux précédemment. Il y en aura probablement 5 maintenant, dit Alexeï Krasnov qui dirige les vols pilotés. Donc, il y aura du travail pour les structures industrielles. Nous aimerions achever la modernisation du vaisseau « Soyouz », passer entièrement au numérique, employer plusieurs nouveaux groupes et appareils. « Soyouz » ne cesse de se modifier, de se perfectionner, ce n’est pas une production en série. Nous comprenons l’intérêt de nos collègues européens et nous en sommes heureux. Mais nous ne pouvons leur proposer aujourd’hui rien de concret – c’est une question complexe, qui demande d’être finalisée.
En outre, la Russie voudrait que l’accroissement du nombre des « Soyouz » ne nuise pas aux projets de construction d’un vaisseau de transport piloté d’avenir. Même si l’accord est conclu et la Russie accède aux souhaits de ses partenaires européens, les « Soyouz » seront pilotés, selon la pratique établie, par des cosmonautes russes. Nous n’avons pas l’intention de rompre cette tradition, a déclaré Alexei Krasnov. Le vaisseau sera testé et préparé au vol par la partie russe. Il est vrai que personne ne parle de l’achat d’un « Soyouz » avec la fusée et de son exploitation sans la participation de la Russie.
