En prévision de la visite du premier ministre russe Vladimir Poutine en Pologne, nous avons demandé à l’académicien Anatoli Torkounov, vice recteur du MGIMO (Institut des relations internationales de Moscou), de parler des travaux de la commission , chargée des problèmes complexes de l’histoire des relations russo-polonaises, qu’il dirige du côté russe. La commission a été instituée sur décision des dirigeants des deux pays pour examiner les questions historiques qui grèvent les rapports bilatéraux. Pour Anatoli Torkounov, ses premiers résultats sont très fructueux.
Nous discutons des problèmes délicats dans un esprit d’ouverture et de franchise. Le plus important est que sommes parvenus à préparer une publication conjointe qui aborde les questions les plus complexes de l’histoire des relations bilatérales et expose les positions des deux parties. Sur de nombreux thèmes nos opinions sont convergentes, ce qui démontre le professionnalisme et l’honnêteté des historiens russes et polonais. Nous avons notamment beaucoup parlé de la genèse de la Seconde guerre mondiale et du responsable principal de cette guerre qui est l’Allemagne fasciste, ayant élaboré un plan d’agression contre la Pologne bien avant la signature du pacte Molotov-Ribbentrop. Je pense que nous avons là –dessus un niveau élevé de compréhension mutuelle , dit l’académicien Torkounov. Nous avons préparé une petite publication sur les événements du 1 septembre 1939, date du déclenchement de la Seconde guerre mondiale. Elle paraitra prochainement ce qui permettra aux lecteurs et aux auditeurs de la « Voix de la Russie » d’en prendre connaissance.
Comment les travaux de votre commission pourraient-ils se répercuter sur le développement des rapports russo-polonais ?
Je pense que c’est déjà une voie pour rapprocher les positions, pour améliorer les rapports, dit Anatoli Torkounov. Je ne peux évidemment pas surestimer notre contribution au développement des relations bilatérales. Mais je pense que c’est un travail utile pour améliorer le climat de ces relations, pour une meilleure compréhension mutuelle, surtout des représentants des intellectuels et des scientifiques. Ce travail devrait certainement se compléter d’autres formats : le forum russo-polonais des milieux publics, les contacts des jeunes.
Nous discutons des problèmes délicats dans un esprit d’ouverture et de franchise. Le plus important est que sommes parvenus à préparer une publication conjointe qui aborde les questions les plus complexes de l’histoire des relations bilatérales et expose les positions des deux parties. Sur de nombreux thèmes nos opinions sont convergentes, ce qui démontre le professionnalisme et l’honnêteté des historiens russes et polonais. Nous avons notamment beaucoup parlé de la genèse de la Seconde guerre mondiale et du responsable principal de cette guerre qui est l’Allemagne fasciste, ayant élaboré un plan d’agression contre la Pologne bien avant la signature du pacte Molotov-Ribbentrop. Je pense que nous avons là –dessus un niveau élevé de compréhension mutuelle , dit l’académicien Torkounov. Nous avons préparé une petite publication sur les événements du 1 septembre 1939, date du déclenchement de la Seconde guerre mondiale. Elle paraitra prochainement ce qui permettra aux lecteurs et aux auditeurs de la « Voix de la Russie » d’en prendre connaissance.
Comment les travaux de votre commission pourraient-ils se répercuter sur le développement des rapports russo-polonais ?
Je pense que c’est déjà une voie pour rapprocher les positions, pour améliorer les rapports, dit Anatoli Torkounov. Je ne peux évidemment pas surestimer notre contribution au développement des relations bilatérales. Mais je pense que c’est un travail utile pour améliorer le climat de ces relations, pour une meilleure compréhension mutuelle, surtout des représentants des intellectuels et des scientifiques. Ce travail devrait certainement se compléter d’autres formats : le forum russo-polonais des milieux publics, les contacts des jeunes.
Il importe de créer une structure de rapports sur différents plans, ce qui ôtera de nombreux problèmes de l’ordre du jour, estime l’académicien Anatoli Torkounov, recteur du MGIMO, co-président de la commission sur les problèmes complexes de l’histoire des rapports russo-polonais.