VIENNE, 29 août - RIA Novosti. La Syrie n'a pas encore commencé à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), est-il indiqué dans un rapport confidentiel du directeur général de l'AIEA Mohammed el-Baradei dont RIA Novosti s'est procuré une copie samedi à Vienne.
"La Syrie ne coopère toujours pas avec l'Agence en vue d'établir l'origine des particules d'uranium anthropogène découvertes sur le site de Dayr az-Zaur (Al-Kibar)", lit-on dans le document. Le site désertique d'Al-Kibar soupçonné d'héberger un réacteur nucléaire, a été bombardé par l'aviation israélienne en septembre 2007.
Damas n'a pas non plus aidé l'AIEA à "établir le caractère non nucléaire du bâtiment détruit", selon le rapport.
Le secrétaire général de l'AIEA a appelé la Syrie à collaborer avec l'agence qui cherche à contrôler toutes les activités nucléaires civiles conformément à l'Accord de garanties signé par Damas et l'AIEA.