Justifier ses actes et dénier les accusations, telle est la tonalité de la réponse du président ukrainien Iouchtchenko au président de Russie Dmitri Medvedev. Rappelons que le message ouvert du leader russe à son homologue ukrainien a été publié dans la presse le 11 août. Dmitri Medvedev a qualifié la politique poursuivie par l’actuel président d’Ukraine de renonciation aux principes d’amitié avec la Russie ayant accusé le gouvernement de la république de livraisons d’armes à la Géorgie et fait part d’intention d’ajourner l’envoi d’un nouvel ambassadeur de Russie en Ukraine. Le président ukrainien a décliné les accusations qui lui ont été adressées, dit Andrei Klimov, vice-président de la Douma d’Etat pour les problèmes internationaux, ayant déclaré, par contre, qu’il faisait tout pour une coopération fructueuse avec la Russie :
Il ne fallait pas sans doute s’attendre à ce que Victor Iouchtchenko accepte les reproches bien fondés qui lui ont été adressés. Il essaie de manœuvrer. Or, tout le monde sait la vérité sur ses actes.
Cela concerne, en particulier, la glorification de l’UPA ayant coopéré avec Hitler et combattu contre les troupes soviétiques. A y ajouter la discrimination de la langue russe, l’ukrainisation des médias, du système d’enseignement et du secteur public en Ukraine historiquement bilingue ainsi que les tentatives de mépriser les intérêts de la Russie dans les livraisons de gaz russe à l’Europe.
Il est difficile de construire les relations avec quiconque se montre malhonnête et prétend ensuite publiquement qu’il n’ait rien fait, poursuit Kirill Frolov, chef du département pour l’Ukraine de l’Institut des pays de la CEI :
Il ne fallait pas sans doute s’attendre à ce que Victor Iouchtchenko accepte les reproches bien fondés qui lui ont été adressés. Il essaie de manœuvrer. Or, tout le monde sait la vérité sur ses actes.
Cela concerne, en particulier, la glorification de l’UPA ayant coopéré avec Hitler et combattu contre les troupes soviétiques. A y ajouter la discrimination de la langue russe, l’ukrainisation des médias, du système d’enseignement et du secteur public en Ukraine historiquement bilingue ainsi que les tentatives de mépriser les intérêts de la Russie dans les livraisons de gaz russe à l’Europe.
Il est difficile de construire les relations avec quiconque se montre malhonnête et prétend ensuite publiquement qu’il n’ait rien fait, poursuit Kirill Frolov, chef du département pour l’Ukraine de l’Institut des pays de la CEI :
Le message de Dmitri Medvedev est un exemple d’une politique chrétienne lorsque le bien et le mal, la vérité et le mensonge sont appelés par leurs noms, alors que la réponse de Victor Iouchtchenko est un exemple de démagogie.
Le message de Dmitri Medvedev est un signal à la société ukrainienne que la Russie n’entend pas construire les relations normales avec un tel leader. Certes, les positions des parties au conflit divergent. La tentative de Victor Iouchtchenko de ne pas accepter les reproches se présente étrange. « Sa réponse n’est qu’une formalité », affirme Andrei Klimov. Cependant, la tonalité de son message est parfaitement logique en prévision des présidentielles en Ukraine.
Le message de Dmitri Medvedev est un signal à la société ukrainienne que la Russie n’entend pas construire les relations normales avec un tel leader. Certes, les positions des parties au conflit divergent. La tentative de Victor Iouchtchenko de ne pas accepter les reproches se présente étrange. « Sa réponse n’est qu’une formalité », affirme Andrei Klimov. Cependant, la tonalité de son message est parfaitement logique en prévision des présidentielles en Ukraine.