Au cours de sa rencontre à Pyongyang avec l’ancien chef de la Maison Blanche Bill Clinton, le leader de la RDPC Kim Jong Il a déclaré qu’il pourrait discuter du problème nucléaire de la péninsule coréenne dans le format des consultations bilatérales avec les Etats-Unis. C’est ce qu’annonce aujourd’hui le journal nippon « Asahi », citant des sources dans le gouvernement sud-coréen, ayant obtenu cette information par des canaux diplomatiques de Washington. Kim Jong Il aurait déclaré que Pyongyang avait besoin d’armes nucléaires comme d’une force de dissuasion pour sauvegarder la paix et la stabilité dans la péninsule, en ajoutant que si les Etats-Unis cessaient de poursuivre une politique hostile, la RDPC pourrait ouvrir avec eux des consultations bilatérales sur les problèmes nucléaires, comprenant la dénucléarisation. Le leader coréen aurait également noté que Pyongyang ne pouvait pas reprendre les négociations à SIX, dont les membres ne respectent pas comme il se doit la souveraineté de la République. Nous avons demandé à l’orientaliste Alexandre Vorontzov de commenter ces propos.
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Les informations de ce genre semblent crédibles pour plusieurs raisons. Premièrement, l’ouverture d’un dialogue constructif direct avec les Etats-Unis et la normalisation intégrale des rapports avec eux avaient toujours été et demeurent une des priorités de la politique étrangère de la Corée du Nord. Deuxièmement, les événements de ces derniers temps (tout d’abord la visite de Bill Clinton à Pyongyang, sa rencontre avec Kim Jong Il et les entretiens confiants, empreints de respect mutuel) donnent lieu de croire que les interlocuteurs ont conclu des accords, que nous apprendrons évidemment plus tard. Il est probable qu’ils soient en mesure de débloquer la situation, de résorber la crise qui persiste depuis 3 mois. En ce qui concerne la demande de renoncer à la politique hostile, elle n’est pas la première. De ce fait, les éléments essentiels de cette information semblent assez crédibles, estime l’orientaliste russe.
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Les informations de ce genre semblent crédibles pour plusieurs raisons. Premièrement, l’ouverture d’un dialogue constructif direct avec les Etats-Unis et la normalisation intégrale des rapports avec eux avaient toujours été et demeurent une des priorités de la politique étrangère de la Corée du Nord. Deuxièmement, les événements de ces derniers temps (tout d’abord la visite de Bill Clinton à Pyongyang, sa rencontre avec Kim Jong Il et les entretiens confiants, empreints de respect mutuel) donnent lieu de croire que les interlocuteurs ont conclu des accords, que nous apprendrons évidemment plus tard. Il est probable qu’ils soient en mesure de débloquer la situation, de résorber la crise qui persiste depuis 3 mois. En ce qui concerne la demande de renoncer à la politique hostile, elle n’est pas la première. De ce fait, les éléments essentiels de cette information semblent assez crédibles, estime l’orientaliste russe.
Cependant, selon une déclaration faite par le secrétaire de presse de la Maison Blanche Robert Gibbs, la politique des Etats-Unis envers la RDPC n’a pas changé depuis la mission de Bill Clinton et la libération des deux journalistes américaines. Washington, a-t-il déclaré, fait tout pour que soient appliquées les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU interdisant à la Corée du Nord de posséder des armes de destruction massive. D’après Robert Gibbs, la RDPC pourrait aussi faire des démarches pour améliorer ses relations avec les Etats-Unis.
