La question concernant l’opportunité de l’usage des armes a été au centre des débats au 6e Congrès du mouvement palestinien FATAH. Mahmoud Abbas, qui est toujours contre les méthodes radicales, a déclaré dans son discours que les Palestiniens ne sauraient permettre que la terreur ternisse leur juste cause. Cependant, les milieux radicaux du FATAH déclarent que la loi internationale ne leur enlève pas le droit de lutter armes en main dans un pays occupé. Cette thèse rejoint les mots d’ordre du mouvement HAMAS, qui n’était pas représenté au congrès. De ce fait, le forum a montré le mécontentement par la politique de l’administration de Mahmoud Abbas et a donné lieu à l’apparition de deux groupes. Voici ce que dit à ce propos Vladimir Ahmédov, expert de l’Institut d’études orientales.
D’une part, il a été décidé d’ouvrir des négociations avec Israël. Mais durant toute la période de négociations il est devenu évident que le FATAH, qui prétend être le principal représentant légitime de l’Organisation de Libération de la Palestine, n’a obtenu rien de concret, y compris de concessions substantielles de la part d’Israël, ce qui a déçu beaucoup de ses membres. D’autre part, le puissant mouvement politique HAMAS a démontré qu’il peut obtenir par la résistance des concessions déterminées d’Israël et obliger à compter avec lui.
Les déclarations, faites au Congrès, comme les accusations d’Israël avoir assassiné Yasser Arafat, permettent aux éperviers israéliens de dire qu’il n’existe pas en Palestine de force politique avec laquelle on pourrait relancer le processus de négociations de paix, suspendu après la conférence d’Annapolis. Sur cette toile de fond, une grande importance revient à la proposition de la Russie d’organiser à Moscou une conférence sur le règlement de la situation au Proche Orient. L’expérience historique nous apprend que le seul moyen de résoudre le conflit israélo-arabe est d’opter pour un règlement de paix qui n’est possible que si toutes les parties respectent les accords conclus.
D’une part, il a été décidé d’ouvrir des négociations avec Israël. Mais durant toute la période de négociations il est devenu évident que le FATAH, qui prétend être le principal représentant légitime de l’Organisation de Libération de la Palestine, n’a obtenu rien de concret, y compris de concessions substantielles de la part d’Israël, ce qui a déçu beaucoup de ses membres. D’autre part, le puissant mouvement politique HAMAS a démontré qu’il peut obtenir par la résistance des concessions déterminées d’Israël et obliger à compter avec lui.
Les déclarations, faites au Congrès, comme les accusations d’Israël avoir assassiné Yasser Arafat, permettent aux éperviers israéliens de dire qu’il n’existe pas en Palestine de force politique avec laquelle on pourrait relancer le processus de négociations de paix, suspendu après la conférence d’Annapolis. Sur cette toile de fond, une grande importance revient à la proposition de la Russie d’organiser à Moscou une conférence sur le règlement de la situation au Proche Orient. L’expérience historique nous apprend que le seul moyen de résoudre le conflit israélo-arabe est d’opter pour un règlement de paix qui n’est possible que si toutes les parties respectent les accords conclus.
