M.Litvine n'a toutefois pas précisé de quels hommes politiques il s'agissait.
"L'année dernière, lors des événements du Caucase, un nombre important de politiciens étrangers ont cherché à nous imposer la thèse selon laquelle la Crimée serait la suivante sur la liste. Leur objectif était parfaitement clair: essayer de convaincre les dirigeants ukrainiens d'adopter une attitude agressive envers la Russie. Il me semble bien qu'actuellement nous assistions à la renaissance cette idée", a indiqué M.Litvine lors d'un entretien avec des députés locaux et des représentants des ONG de Saki, ville de Crimée.
Le 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinvali, la capitale, tuant des centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire d'envergure qui, au bout de cinq jours a délogé les militaires géorgiens du territoire ossète pour reconnaître fin août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
Au cours du "conflit de 5 jours" et plus tard les médias occidentaux ainsi que des experts européens et américains ont plusieurs fois signalé l'éventualité d'un conflit russo-ukrainien autour du statut étatique de la Crimée ou de Sébastopol, deux régions ukrainiennes habitées par une majorité de Russes.
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