"La présence militaire russe sur les territoires de nos alliés de l'OTSC - au Kirghizstan et au Tadjikistan - est dictée par notre désir commun de garantir la stabilité et la sécurité dans la région face aux défis du terrorisme international", est-il indiqué dans un communiqué de presse mis en ligne sur le site internet du ministère.
"Cela concerne aussi l'entente intervenue lors de la récente rencontre au sommet à Tcholpon-Ata et portant sur le déploiement d'un contingent militaire russe supplémentaire sur le sol kirghiz (dans la ville d'Och), qui comprendra un bataillon de soldats et un centre d'entraînement pour les militaires russes et kirghiz", selon le communiqué.
"Nous considérons que ce contingent et ce centre d'entraînement peuvent être utilisés dans le cadre de la Force collective d'intervention rapide de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC: Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan - ndlr). Quant aux paramètres géographiques de notre présence militaire au Kirghizstan, nous les préciserons lors d'entretiens avec nos partenaires kirghiz" qui seront achevés avant le 1er novembre, indique le ministère.
Mercredi, l'ambassadeur du Kirghizstan en Russie Raïmkoul Attakourov a annoncé que Bichkek souhaitait accueillir le contingent supplémentaire russe près de la frontière méridionale du pays, à la croisée des chemins de la drogue afghane. Les parties n'ont pas encore décidé si la base russe serait aménagée à Och ou dans la région de Batken, selon le diplomate kirghiz.
Dans le même temps, l'Ouzbékistan est hostile au déploiement d'une nouvelle base russe au Kirghizstan qui pourrait déstabiliser la situation dans la région, selon Tachkent.
