Un point final est mis dans le débat sur la légitimité des dernières élections présidentielles en Iran. Le leader spirituel iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a signé lundi un décret entérinant l'entrée en fonction du président Mahmoud Ahmadinejad. Cette cérémonie s’est déroulée aujourd’hui à Téhéran, dans la mosquée Hoseinie.
Le peuple iranien a voté pour le développement et la justice, contre la domination et la misère », a déclaré l'ayatollah Ali Khamenei pendant la cérémonie. Le leader iranien a transmis au chef du pouvoir exécutif nouvellement élu une partie de ses pouvoirs. Le chef de la cour iranienne Mahmoud Hachemi Chakhroudi a lu le décret entérinant l'entrée en fonction du président Mahmoud Ahmadinejad.
Les anciens présidents, Hachemi-Rafsandjani et Khatami ne sont pas arrivés pour participer à la cérémonie. On dit que Rafsandjani est même parti de Téhéran. En juin, les partisans du candidat qui a perdu l’élection, Mousavi, ont accusé les autorités d’avoir « corrigé » les résultats du vote, ils ont exigé leur annulation. Des désordres massifs ont fait 27 victimes, un millier de personnes ont été arrêtées. L’organe suprême de l’Iran, le conseil des gardes de la révolution a recompté partiellement les voix, mais cela n’a pas influé sur le résultat final.
Des divergences internes ont affaibli l’Iran, ce n’est plus une puissance unie, un pays doté d’une grande importance politique dans le PO. Mais c’est pour cette raison que les autorités peuvent mener une politique étrangère encore plus dure, croit l’expert-orientaliste Gueorgui Mirski. Il ne surtout faut pas durcir les sanctions contre Téhéran, croit le politologue.
Le peuple iranien a voté pour le développement et la justice, contre la domination et la misère », a déclaré l'ayatollah Ali Khamenei pendant la cérémonie. Le leader iranien a transmis au chef du pouvoir exécutif nouvellement élu une partie de ses pouvoirs. Le chef de la cour iranienne Mahmoud Hachemi Chakhroudi a lu le décret entérinant l'entrée en fonction du président Mahmoud Ahmadinejad.
Les anciens présidents, Hachemi-Rafsandjani et Khatami ne sont pas arrivés pour participer à la cérémonie. On dit que Rafsandjani est même parti de Téhéran. En juin, les partisans du candidat qui a perdu l’élection, Mousavi, ont accusé les autorités d’avoir « corrigé » les résultats du vote, ils ont exigé leur annulation. Des désordres massifs ont fait 27 victimes, un millier de personnes ont été arrêtées. L’organe suprême de l’Iran, le conseil des gardes de la révolution a recompté partiellement les voix, mais cela n’a pas influé sur le résultat final.
Des divergences internes ont affaibli l’Iran, ce n’est plus une puissance unie, un pays doté d’une grande importance politique dans le PO. Mais c’est pour cette raison que les autorités peuvent mener une politique étrangère encore plus dure, croit l’expert-orientaliste Gueorgui Mirski. Il ne surtout faut pas durcir les sanctions contre Téhéran, croit le politologue.
On peut influer doucement sur l’Iran. C'est-à-dire, lui promettre différents avantages, comme on le faisait il y a quelques ans. La Russie et les puissances occidentales lui avaient proposé de très bonnes conditions – construire de nouvelles centrales nucléaires, rééquiper son industrie, l’admettre à l’OMC, assurer des investissements occidentaux. Tout cela — contre l’arrêt des travaux à vocation militaire dans le programme nucléaire.
Mahmoud Ahmadinejad a prévenu pendant la cérémonie qui a eu lieu aujourd’hui « certaines puissances » contre l’ingérence dans les affaires intérieures de la république islamique. Le peuple iranien ne le supportera pas, a-t-il dit. Pour ce qui est de la situation politique dans le pays, selon Ahmadinejad, un avenir radieux attend l’Iran.
Mahmoud Ahmadinejad a prévenu pendant la cérémonie qui a eu lieu aujourd’hui « certaines puissances » contre l’ingérence dans les affaires intérieures de la république islamique. Le peuple iranien ne le supportera pas, a-t-il dit. Pour ce qui est de la situation politique dans le pays, selon Ahmadinejad, un avenir radieux attend l’Iran.
