"J'espère que la commission publiera les témoignages honnêtes qu'elle a recueillis", a indiqué M.Lavrov devant les journalistes commentant les travaux de la commission européenne dirigée par la diplomate suisse Heidi Tagliavini.
Il faut "empêcher ceux qui cherchent à cacher les informations négatives sur les actions du régime géorgien et à déformer les faits pour ne pas nuire à M.Saakachvili, d'entrer en jeu", a noté le ministre.
Dans la nuit du 8 août 2008, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la capitale, tuant des centaines de civils, ainsi que des soldats de la paix russes déployés dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure destinée à imposer la paix à la Géorgie.
L'Occident, OTAN en tête, a sévèrement reproché à la Russie l'usage disproportionné de la force en Ossétie du Sud. Toutefois, quelques mois après, certains hommes politiques européens ont reconnu que la Géorgie était dans une mesure égale coupable d'avoir provoqué la tension dans la région.