Il y a 50 ans, le Congrès US a adopté une loi engageant les présidents américains à faire tous les ans, la troisième semaine de juillet, une déclaration publique en faveur des nations opprimées. Promulguée à l'époque de la guerre froide, cette loi devait exprimer la solidarité avec "les peuples vivant sous le joug communiste".
"Nous partageons le point de vue du président américain selon lequel la guerre froide appartient déjà au passé. Mais ses vestiges subsistent, notamment sous forme d'actes désuets comme l'amendement Jackson-Vanik ou la loi sur les "peuples opprimés", et exercent un effet négatif sur l'atmosphère internationale", indique le communiqué de la diplomatie russe.
Le document rappelle que le président américain se fait le champion de l'autodétermination des peuples, des droits fondamentaux de l'homme, de la liberté d'expression, de l'honnêteté et de la franchise des gouvernements, de la suprématie des lois et de la "vaste participation de la société civile".
Cependant, constate le MID, dans la pratique internationale de nos jours, ces remarquables principes et idées sont souvent interprétés de façon unilatérale ou utilisés à des fins politiques.
