"Puisque le tracé de Nabucco ne passe pas par notre territoire, il serait bon que nous y soyons connectés par un embranchement", a-t-il notamment indiqué, ajoutant toutefois qu'"il n'est pas clair jusqu'à présent si ce gazoduc saura approvisionner l'Europe avec une quantité suffisante de gaz".
Dans un contexte marqué par la crise mondiale, le projet Nabucco fait face à des difficultés afin d'attirer les investissements, a affirmé M.Bajatovic.
Belgrade soutient à la fois les projets européen (Nabucco) et russo-italien (South Stream), estimant que leur développement contribuera à la diversification et à la sécurité de l'approvisionnement de l'Europe en gaz.
Le gazoduc Nabucco doit traverser l'Azerbaïdjan, la Géorgie, la Turquie, la Bulgarie, la Roumanie, la Hongrie et l'Autriche, en contournant la Russie. Sa construction, estimée 7,9 milliards euros, doit débuter en 2010. Sa capacité annuelle atteindra à 31 milliards de mètres cubes.
D'une capacité de 63 milliards de mètres cubes de gaz par an, le projet South Stream, promu depuis 2007 par le russe Gazprom et l'italien Eni, reliera la Russie à l'Europe méridionale et centrale sous les mers Noire et Adriatique, en contournant l'Ukraine et la Turquie.