"Tout le monde sait combien il y a de missiles et d'ogives de part et d'autre. Voilà pourquoi ces tirs ne peuvent menacer personne par définition", a indiqué l'expert.
Mais, de temps à autre, certains missiles doivent faire l'objet de vérifications, et les militaires s'entraîner à conduire les tirs, a-t-il ajouté.
Selon lui, ces tirs pourraient être liés aux négociations en cours avec les Etats-Unis sur le nouveau traité de réduction des armements stratégiques offensifs (START).
Ce traité, a rappelé l'expert, renfermera une clause sur la sécurité du stockage des missiles nucléaires, sécurité que seuls des essais périodiques sont en mesure de confirmer.
Deux lanceurs d'engins stratégiques de la Flotte du Nord, l'Ekaterinbourg et le Bryansk (Delta IV d'après la classification de l'OTAN) ont réalisé les 13 et le 14 juillet des tirs de missile sur les polygones de Koura (Kamtchatka, Extrême-Orient) et de Tchija (mer Blanche). Les sous-marins, en remontant à la surface au Pôle Nord, ont préalablement brisé avec leurs coques les glaces pluriannuelles pour tirer ensuite en plongée.