Les délégués de l'Organisation des nations unies et de l'Union européenne, dont les déclarations ont été diffusées par la chaîne géorgienne de TV Imedi, ont évoqué devant les journalistes géorgiens les résultats de cette rencontre.
La nécessité de tenir des rencontres régulières entre l'Abkhazie et la Géorgie, de même qu'entre la Géorgie et l'Ossétie du Sud a été décidée au 7ème tour des négociations de Genève sur la sécurité en Transcaucasie des 17-18 février 2009. Le système de contacts réguliers entre les parties a reçu le nom de "mécanisme de prévention de règlement opportun des incidents".
La Géorgie et l'Ossétie du Sud ont déjà tenu deux rencontres dans le cadre de ce mécanisme.
"Cette rencontre a été productive et a marqué un certain progrès sur la voie du règlement dans le Caucase. Il s'agissait d'une discussion normale où il était indispensable d'examiner toutes les questions concernant la forme et la périodicité des rencontres", a déclaré le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Johan Verbeke, en évaluant la rencontre de Gali.
Selon le haut fonctionnaire, la rencontre a permis d'aboutir à une entente sur 6-7 questions qui lui avait été confiées par l'Assemblée générale de l'ONU, bien que de nombreux problèmes requièrent une solution dans l'avenir.
M.Verbeke a noté que "les deux parties avait exprimé leur respect mutuel".
Le rôle de Johan Verbeke a été souligné par le chef de la mission d'observateurs de l'Union européenne en Géorgie, Hansjörg Haber, qui a déclaré que désormais l'ONU présiderait les rencontres.
"A cette rencontre, qui n'était pas présidée par Johan Verbeke, ce dernier a joué un rôle éminemment positif. C'est pourquoi il a été décidé de telles réunions seraient présidées par un représentant de l'ONU", a précisé M.Haber.
Le chef de la mission d'observateurs de l'Union européenne en Géorgie a positivement évalué le fait que les deux parties "tant la partie géorgienne que la partie abkhaze ont fait preuve d'une souplesse annonciatrice de progrès".
Les délégations de l'Abkhazie, de la Géorgie, de la Russie, des Etats-Unis, de l'Ossétie du Sud, ainsi que les représentants de l'UE, de l'ONU et de l'OSCE participent sur un pied d'égalité aux rencontres de Genève. Les discussions de Genève sur la situation en Transcaucasie ont débuté le 15 octobre 2008, après la fin de la guerre d'août 2008. Les rencontres visent la stabilisation la plus rapide possible de la situation dans la région.
Depuis 2007, en raison de l'aggravation de la situation dans zone du conflit abkhazo-géorgien, les réunions qui se tenaient régulièrement dans le village abkhaze de Tchoubourkhindji, dans la région de Gali, ont été interrompues. Ces rencontres rassemblaient des représentants des parties géorgienne et abkhaze, le commandement des forces de paix et des observateurs de l'ONU.