La Sibérie et l’Extrême-Orient russe peuvent enclencher la reprise économique dans l’ensemble du pays, a estimé le président de la chambre haute du parlement Sergueï Mironov. Il a monté ce jeudi à la tribune de la conférence économique internationale « Le rôle de la Sibérie et de l’Extrême-Orient russe dans l’essor global », qui se tient en ces jours à Oulan-Oudé, capitale de la Bouriatie, dans le cadre du Forum économique de Baïkal. De l’avis des experts, ce vaste territoire est un terrain prometteur pour une coopération d’affaires, le développement des technologies innovantes et des investissements.
Cette conférence représentative a rassemblé plus de 700 participants, dont des fonctionnaires, chercheurs, experts, économistes de Chine, Japon, Corée du Sud et de beaucoup d’autres pays. Une telle attention pour la région, possédant de plus un grand potentiel scientifique, est plus que justifiée.
Pour imaginer la signification de cette région pour la Russie, il suffit de noter que la Sibérie et l’Extrême-Orient occupent toute la partie asiatique du pays. Et c’est ici que se trouve l’essentiel des ressources naturelles du pays. Rien qu’en Sibérie Occidentale on extrait 90 % du gaz naturel, 70 % du pétrole et 40 % du charbon. Ici passent des itinéraires reliant la Russie aux Etats de la région d’Asie-Pacifique. Il faut en profiter pour rendre plus compétitif l’essor économique de la Sibérie et de l’Extrême-Orient russe. Sergueï Louzianine, directeur adjoint de l’Institut de l’Extrême-Orient auprès de l’Académie des Sciences de Russie a parlé à notre correspondant des perspectives de cette région et des projets intéressants.
Cette conférence représentative a rassemblé plus de 700 participants, dont des fonctionnaires, chercheurs, experts, économistes de Chine, Japon, Corée du Sud et de beaucoup d’autres pays. Une telle attention pour la région, possédant de plus un grand potentiel scientifique, est plus que justifiée.
Pour imaginer la signification de cette région pour la Russie, il suffit de noter que la Sibérie et l’Extrême-Orient occupent toute la partie asiatique du pays. Et c’est ici que se trouve l’essentiel des ressources naturelles du pays. Rien qu’en Sibérie Occidentale on extrait 90 % du gaz naturel, 70 % du pétrole et 40 % du charbon. Ici passent des itinéraires reliant la Russie aux Etats de la région d’Asie-Pacifique. Il faut en profiter pour rendre plus compétitif l’essor économique de la Sibérie et de l’Extrême-Orient russe. Sergueï Louzianine, directeur adjoint de l’Institut de l’Extrême-Orient auprès de l’Académie des Sciences de Russie a parlé à notre correspondant des perspectives de cette région et des projets intéressants.
La Sibérie ne peut pas rester à l’infini un appendice des matières primaires. Tôt ou tard, en dépit de la crise et d’autres difficultés, elle peut déboucher grâce à des programmes fédéraux par objectifs vers une croissance fondée sur l’innovation. A ce jour les plus gros investissements étrangers dans différentes branches de l’économie de la Sibérie et de l’Extrême-Orient russe sont faits par le Japon, la Corée du Sud et la Chine. Les capitaux nippons et sud-coréens sont placés dans des projets de modernisation de l’industrie automobile de la Sibérie, ainsi que dans l’extraction et le raffinage du gaz naturel. Les projets russo-nippons les plus importants sont – « Sakhaline-2, -3, -4 ». De plus, les hommes d’affaires nippons investissent dans l’industrie de transformation du bois. Les investissements chinois vont dans la construction routière et dans l’agriculture de la Sibérie, ainsi que dans le bâtiment.
Le vice-président du gouvernement et ministre des Finances de Russie Alexeï Koudrine a pris la parole à la conférence à Oulan-Oudé pour informer de l’intention d’organiser prochainement plusieurs programmes dans le but de développer la Sibérie et l’Extrême-Orient russe.
Le vice-président du gouvernement et ministre des Finances de Russie Alexeï Koudrine a pris la parole à la conférence à Oulan-Oudé pour informer de l’intention d’organiser prochainement plusieurs programmes dans le but de développer la Sibérie et l’Extrême-Orient russe.
