LA RUSSIE ET L’AZERBAÏDJAN CONTRIBUENT A L’ASSURANCE DE LA SECURITE ENERGETIQUE EUROPEENNE

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La Russie et l’Azerbaïdjan ont l’intention d’augmenter leur contribution à l’assurance de la sécurité énergétique européenne.
La Russie et l’Azerbaïdjan ont l’intention d’augmenter leur contribution à l’assurance de la sécurité énergétique européenne. C’est de cette façon que l’on peut comprendre l’accord bilatéral signé hier sur la livraison du gaz azerbaidjanais en Russie. Voilà ce qu’a déclaré à ce sujet de chef de la corporation russe « Gazprom » Alexeï Miller :
Aujourd’hui, une nouvelle page dans la coopération entre la Russie et l’Azerbaïdjan est ouverte. Des documents juridiquement contraignants ont été signés sur l’achat du gaz azerbaïdjanais par le Gazprom. Le prix de base est attrayant sur le plan commercial pour nos partenaires azerbaïdjanais, a dit le patron du géant gazier. Un gazoduc entre la Russie et l'Azerbaïdjan existe déjà. Il a été décidé que le Gazprom serait un acheteur potentiel du gaz pendant la deuxième phase d'exploitation du champ de Chakh Deniz. Si les autres acheteurs potentiels proposent les mêmes conditions, la priorité sera donnée au Gazprom. Donc, d’autres acheteurs devront proposer des conditions plus favorables. Nous sommes certains que le Gazprom a de bonnes positions pour la négociation au sujet d’achats du gaz azerbaïdjanais à long terme. Nous partirons du principe d’intérêt mutuel.
La corporation russe y gagnera en optimisant les couts du transport. Le gaz azerbaïdjanais sera consommé dans les régions voisines du sud de Russie. Cela permettra de libérer des volumes du gaz extrait en Russie pour le livrer en Europe. L’intérêt de Bakou est également respecté. D’abord, l’Azerbaïdjan livrera le gaz suivant l’infrastructure existante qui ne nécessite pas d’investissements sur le territoire du pays. Ensuite, le prix du gaz sera dépendant de celui des contrats européens du Gazprom. Troisième avantage : l’Azerbaïdjan diversifie des itinéraires de livraison de son gaz, élargissant les marchés. Quatrième point positif : l’accord permettra à Bakou d’exiger de la part des autres acheteurs potentiels de son gaz des conditions plus avantageuses. Le destin du projet Nabucco, encouragé par Washington et Bruxelles, en dépend directement. Ce gazoduc doit canaliser le gaz azerbaidjanais vers l’Europe sans passer par la Russie.
A Moscou, comme à Bakou, on souligne que la signature d'un accord gazier entre les deux pays a eu lieu non pas pour des raisons politiques mais en se fondant sur l'avantage mutuel. Le président russe Dmitri Medvedev souligne que c’est un exemple de coopération bilatérale visant à protéger la sécurité énergétique.


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