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La crise a fait renaitre un instinct de vie communautaire chez les moscovites. Le journal « Moskovskaia Pravda » écrit qu’un nombre toujours plus grand d’habitants se souvient de ce mode de vie et l’introduit avez succès sans la réalité capitaliste moderne.

La crise a fait renaitre un instinct de vie communautaire chez les moscovites. Le journal « Moskovskaia Pravda » écrit qu’un nombre toujours plus grand d’habitants se souvient de ce mode de vie et l’introduit avez succès sans la réalité capitaliste moderne.
Mon fils rêvait d’acheter des patins à roulettes, raconte la mère d’un adolescent de 13 ans, Marina. Il avait choisi un modèle très cher, pour 7 mille roubles, et mettait de côté son argent de poche. Trop impatient pour attendre longtemps, il a trouvé 5 autres fans, et ils ont acheté en gros. Chacun n’a payé que trois mille roubles. En fin de compte, non seulement ils ont fait des économies, mais ils passent ensemble leur temps à profiter de leurs rollers. Avant cette action, ils ne se connaissaient pas. Donc, voilà un double avantage.
L’algorithme de ces achats est simple. On compose un groupe de gens qui ont besoin de quelque article. Ils choisissent le fournisseur, font la liste des achats, collectent l’argent. Ensuite, ils nomment un leader chargé d’assurer les contacts avec le fournisseur. Ce leader lui téléphone, se présentant comme un entrepreneur, passe la commande, la reçoit et la distribue aux autres membres du groupe. Sur des sites web spéciaux, on peut former des groupes pour acheter n’importe quel produit – depuis des lacets ou des fleurs jusqu’aux télés ou ordinateurs portables.
Ce principe d’achats en commun se rapporte non seulement aux articles, mais aussi à tout le reste. Les propriétaires de voitures, voulant économiser l’essence, s’unissent entre eux. Tantôt c’est l’un qui dépose son collègue au bureau, tantôt l’autre. Les jeunes qui veulent vivre ailleurs que chez leurs parents, louent un appartement en commun. Les parents s’unissent aussi pour s’occuper de leurs enfants en partageant la responsabilité : un jour, celui qui parle anglais l’enseigne à tous les enfants, demain, c’est un autre qui leur apprend à dessiner. Des retraités s’invitent à tour de rôle à diner, écrit le journal « Moskovskaia Pravda ».

Commentaire


Elena Pakhomova, chef du centre national de l’étude d’opinion, estime que la crise aura un impact sur le comportement social des citoyens.
Bien sûr, la crise a une certaine influence sur la mentalité des gens, cela peut prendre des formes différentes. Des manifestations les plus extraordinaires sont- soit des sentiments humains, la pitié, la compassion, soit des sentiments très négatifs : la dureté, une perte partielle des valeurs éthiques et morales. Il est trop tôt pour parler de l’influence de la crise comme d’une tendance globale. Beaucoup de familles se sont adaptées tant bien que mal aux conditions de la crise. Heureusement, elle n’a pas touché (peut-être, pour le moment) aux changements profonds du mode de vie. En tout cas, il n’y pas eu de paupérisation de la plupart de gens. Trop peu de temps a passé pour que des écarts psychologiques chez des gens se manifestent, pour que la crise donne des leçons. Bien sûr, nous voyons que les gens sont devenus plus bienveillants pour les autres, mais cela concerne surtout leurs proches. Pour que les gens deviennent plus communicatifs, il faut des bouleversements plus importants. L’expérience historique nous le montre. J’espère tout de même que nous éviterons le pire.
Elena Pakhomova, chef du centre national de l’étude d’opinion, a parlé de l’impact de la crise sur le comportement social des gens.

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