La politique de Russie en Afrique sera amicale, mais pragmatique. Moscou regarde sans jalousie la présence d’autres Etats en Afrique, mais veillera à ses intérêts dans le continent. Le président Dimitri Medvedev a expliqué la position de la Russie aux journalistes lors d’un point de presse à Windhoek à l’issue des pourparlers avec le leader de Namibie Hifikepunye Pohamba.
Le dialogue des dirigeants russe et namibien a été intense et fructueux, a raconté le président Medvedev.
Nos rapports sont marqués par l’entente et la confiance, et nous considérons que c’est un fondement solide à nos liens d’affaires et humanitaires pour des années à venir. Nous avons parlé des projets énergétiques, y compris le nucléaire, de gros investissements dans l’industrie minière, de la coopération, notamment, dans le secteur de la pêche.
Le dialogue des dirigeants russe et namibien a été intense et fructueux, a raconté le président Medvedev.
Nos rapports sont marqués par l’entente et la confiance, et nous considérons que c’est un fondement solide à nos liens d’affaires et humanitaires pour des années à venir. Nous avons parlé des projets énergétiques, y compris le nucléaire, de gros investissements dans l’industrie minière, de la coopération, notamment, dans le secteur de la pêche.
Les résultats du travail de la délégation russe impressionnent. "Gazprombank » et la Corporation pétrolière nationale de Namibie se sont entendus au sujet du financement de la construction dans ce pays d’une centrale à turbines à gaz d’une puissance de 800 MW, qui fournira une bonne partie d’électricité en Afrique du Sud. Les parties ont signé un accord sur la protection mutuelle des capitaux placés et un mémorandum de coopération dans la sphère de la pêche. La délégation russe évalue les investissements russes en puissance en Namibie à des milliards de $.
Moscou est également intéressée par le projet de gazoduc transsaharien. Au début de juin la délégation de Nigéria a proposé au consortium russe « Gazprom » de participer à sa construction. Il n’y va pas de la politique, mais purement de l’économie, a remarqué M. Medvedev.
Les compagnies russes travaillent depuis plusieurs années en vue de renforcer leur présence en Afrique, câble notre correspondant Mikhaïl Kourakine de Windhoek.
Ce sont des sociétés Alrosa, Gazprom, Aluminium russe et bien d’autres. Mais ce ne sont pas des activités de bienfaisance. D’après le président Medvedev, la Russie a failli être en retard avec son retour en Afrique. Mais la pratique montre que la Russie a de vieilles réserves ici qui lui aident. Dans beaucoup de pays d’Afrique on exploite des équipements soviétiques, et au pouvoir se trouvent encore des hommes politiques, formés dans le temps en Union Soviétique ou en Russie.
Moscou est également intéressée par le projet de gazoduc transsaharien. Au début de juin la délégation de Nigéria a proposé au consortium russe « Gazprom » de participer à sa construction. Il n’y va pas de la politique, mais purement de l’économie, a remarqué M. Medvedev.
Les compagnies russes travaillent depuis plusieurs années en vue de renforcer leur présence en Afrique, câble notre correspondant Mikhaïl Kourakine de Windhoek.
Ce sont des sociétés Alrosa, Gazprom, Aluminium russe et bien d’autres. Mais ce ne sont pas des activités de bienfaisance. D’après le président Medvedev, la Russie a failli être en retard avec son retour en Afrique. Mais la pratique montre que la Russie a de vieilles réserves ici qui lui aident. Dans beaucoup de pays d’Afrique on exploite des équipements soviétiques, et au pouvoir se trouvent encore des hommes politiques, formés dans le temps en Union Soviétique ou en Russie.
