Le président sortant Mahmoud Ahmadinejad a recueilli au cours du scrutin du 12 juin 62,63% des voix contre 33,75% des voix pour son principal rival, l'ex-premier ministre Mir Hossein Moussavi.
"Fort de son expérience présidentielle, M.Ahmadinejad se comportera autrement au cours de son second mandat, et sa politique sera moins rigide", a affirmé l'expert.
"La politique extérieure du pays sera correcte et absolument raisonnable", a poursuivi le chercheur. S'agissant du programme nucléaire du pays, il noté que "l'Iran poursuivrait sa réalisation et, parallèlement, déploierait un effort - constructif - pour lever les préoccupations occidentales face à ce programme".
D'autre part, l'Iran est intéressé, selon l'expert, à promouvoir des rapports de partenariat avec le monde arabe pour "atténuer certaines tensions" avec ses voisins.
Côté politique intérieure, il est parfaitement évident que le nouveau cabinet sera sérieusement remanié et de nombreux opposants occuperont des postes en vue", a indiqué l'expert.
Selon lui, on peut juger du sérieux des changements en cours par l'élection présidentielle qui a été marquée d'une "ouverture sans précédent".
"L'opposition affirme que des voix lui ont été volées mais ce n'est pas vrai. Car il est en effet très difficile de truquer 30% de bulletins", a noté l'expert.