"Cette visite a une valeur historique. J'y suis venue pour montrer le potentiel des relations entre la Biélorussie et l'Union européenne", a-t-elle dit.
Selon Mme Ferrero-Waldner, une nouvelle étape est marquée dans les relations Biélorussie-UE, et l'Union européenne attendait désormais de Minsk la mise en application des cinq conditions nécessaires pour la poursuite du dialogue.
A titre de premier point, elle a cité la réforme du droit électoral en coopération avec l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et son application lors des prochaines élections.
Parmi les autres exigences de l'UE, la commissaire européenne a mentionné la liberté d'expression, la liberté des meetings et le perfectionnement de la législation en matière d'enregistrement des organisations non gouvernementales (ONG). Le cinquième point porte, selon elle, sur les détenus politiques.
Les parties reviendront à l'examen de l'application par la Biélorussie des cinq points évoqués en juillet prochain, a indiqué Mme Ferrero-Waldner.
"Je peux dire d'ores et déjà que ma rencontre d'aujourd'hui avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko a été très productive. Elle a duré deux heures et demie et a porté sur tous les détails", a-t-elle noté.