Les présidentielles en Iran ont été prorogées de deux heures vu une forte participation électorale. 4 candidats briguent le mandat présidentiel : l’actuel leader Mahmud Ahmadinejad, les réformateurs Mir Hossein Moussavi et Mehdi Karroubi ainsi que le conservateur traditionnaliste Mohsen Rezai. Notre envoyé spécial Vladimir Sajine rapporte d’un bureau de vote à Téhéran.
Un bureau de vote est aménagé dans une belle mosquée. Il y a beaucoup de monde. A ma question : quelle importance a le scrutin pour vous personnellement, tout le monde répond : nous voulons les changements.
Presque tous ceux à qui j’ai parlé en prévision du vote m’ont assuré qu’ils voteraient pour le réformateur Mira Hossein Moussavi. L’ex-président Hashemi Rafsadjani a accordé des millions de dollars à l’Etat-major électoral de Moussavi. Moussavi est un Azerbaïdjanais ethnique ce qui pose un bon fondement pour le succès, 20 millions d’Azerbaïdjanais habitant en Iran.
Un bureau de vote est aménagé dans une belle mosquée. Il y a beaucoup de monde. A ma question : quelle importance a le scrutin pour vous personnellement, tout le monde répond : nous voulons les changements.
Presque tous ceux à qui j’ai parlé en prévision du vote m’ont assuré qu’ils voteraient pour le réformateur Mira Hossein Moussavi. L’ex-président Hashemi Rafsadjani a accordé des millions de dollars à l’Etat-major électoral de Moussavi. Moussavi est un Azerbaïdjanais ethnique ce qui pose un bon fondement pour le succès, 20 millions d’Azerbaïdjanais habitant en Iran.
La ressource du président Ahmadinejad est non moins importante. Il l’a mise à profit plusieurs mois avant le scrutin. Le gouvernement d’Ahmadinejad a majoré les allocations, les salaires des employés du secteur public, des professeurs, en premier lieu ruraux. Ces mesures ont consolidé les positions d’Ahmadinejad. Les partisans d’Ahmadinejad et de Moussavi assurent que leur leader devancera substantiellement ses adversaires dès le premier tout. Il n’est pas à douter que le bilan du vote influera sur le développement du pays.
A mon avis, il ne faut pas s’attendre aux changements radicaux dans la politique intérieure et extérieure de Téhéran même en cas de la victoire de Moussavi.
A mon avis, il ne faut pas s’attendre aux changements radicaux dans la politique intérieure et extérieure de Téhéran même en cas de la victoire de Moussavi.
