L'initiative en revient au ministre italien des Affaires étrangères Franco Frattini. A part les ministres des pays du G8 (Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Canada, Russie, Etats-Unis, France et Japon), participent à cette réunion les représentants du G5 (Brésil, Inde, Chine, Mexique et Afrique du Sud), ainsi que de certains Etats africains, notamment de l'Egypte, du Nigeria, de l'Algérie, du Sénégal et de l'Ethiopie. Les représentants de l'Union africaine (UA), dont la présidence est actuellement assurée par la Libye, participent pour la première fois à une réunion du G8.
La Russie y est représentée par le vice-ministre des Finances Anton Silouanov.
En outre, les représentants de plusieurs organisations internationales dont la Banque mondiale (BM), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), participent aux discussions de Rome.
"Lors du récent sommet du G20 à Londres, des mesures ont été annoncées, qui, nous l'espérons à brève échéance, pourront donner des réponses aux difficultés que doivent affronter les pays en voie de développement. Il reste pourtant beaucoup à faire, notamment en faveur des pays les plus vulnérables et les plus endettés", a indiqué à cette occasion le ministère italien des Affaires étrangères.
"L'Afrique aura un rôle de premier plan et l'occasion de faire entendre sa voix à Rome (au G8 Développement) comme lors du sommet du G8" à L'Aquila (centre) du 8 au 10 juillet", stipule le document de la diplomatie italienne.